ELAC & ALAC
WEBSITE
Tripoligate : l'étau judiciaire se
resserre
autour de Sarkozy
Luc Michel
Mardi 20 mars 2018
LM/ ELAC & ALAC
WEBSITE/
2018 03 20/
http://www.elac-committees.org/
https://www.facebook.com/elac.committees/
https://www.facebook.com/ALAC.org/ Nicolas Sarkozy
placé en garde à vue dans le dossier du
financement libyen de sa
campagne de 2007 … Dans le dossier des
Soupçons de financement libyen,
Djouhri, proche de Sarkozy, avait été
emprisonné, puis libéré sous
caution à Londres début janvier …
La campagne
présidentielle victorieuse de Nicolas
Sarkozy en 2007 a-t-elle profité de
financements libyens? L'ex-chef de
l'Etat a été placé en garde à
vue mardi, pour la première fois dans ce
dossier sur lequel la justice
enquête depuis cinq ans.
L'ex-chef de l'Etat
est entendu par les policiers de
l'Office central de lutte contre la
corruption et les infractions
financières et fiscales (OCLCIFF)
à Nanterre, près de Paris, a indiqué à
l'AFP une source proche de
l'enquête, confirmant une information du
Monde et de Mediapart. Brice
Hortefeux, un très proche de Nicolas
Sarkozy qui fut ministre de
l'Intérieur durant son quinquennat, est
pour sa part entendu en audition
libre, selon une source proche du
dossier.
CETTE NOUVELLE
ÉTAPE MARQUE UN COUP D'ACCÉLÉRATEUR DANS
CE DOSSIER TENTACULAIRE
INSTRUIT PAR DES MAGISTRATS DU PÔLE
FINANCIER
Les juges
s'intéressent à des flux financiers
impliquant des protagonistes liés
au régime de l'ancien dictateur libyen
Mouammar Kadhafi. D'anciens
dignitaires de Tripoli et
l'intermédiaire franco-libanais
Ziad Takkiedine ont évoqué la thèse de
versements au profit de la
campagne de Nicolas Sarkozy. L'affaire a
éclaté en 2012 après la
publication par Mediapart d'une note
attribuée à Moussa Koussa, ex-chef des
services de renseignements extérieurs de
la Libye, laissant penser à
un financement libyen de la campagne de
Nicolas Sarkozy.
Dans ce dossier,
l'ex-secrétaire général de l'Élysée
Claude Guéant a été mis en examen
pour faux, usage de faux et blanchiment
de fraude fiscale en bande
organisée. Les magistrats s'interrogent
sur un virement de 500.000
euros perçu par Guéant en mars 2008, en
provenance d'une société d'un
avocat malaisien. Il a affirmé qu'il
s'agissait du fruit de la vente
de deux tableaux.
VOL AU DESSUS D’UN
NID D’AFFAIRISTES : TROIS VALISES AVEC
5 MILLIONS D'EUROS
L'enquête avait
connu un revirement en novembre 2016
avec les déclarations à
Mediapart de Ziad Takieddine, qui a
assuré avoir remis à Nicolas Sarkozy,
alors ministre de l'Intérieur et à son
directeur de cabinet Claude
Guéant -qui ont farouchement démenti-,
trois valises contenant 5
millions d'euros en provenance du régime
Kadhafi, entre novembre 2006 et
début 2007. Les juges s'interrogent
également sur la vente suspecte en
2009 d'une villa située à Mougins
(Alpes-Maritimes), pour environ 10
millions d'euros, à un fonds libyen géré
par Bachir Saleh, ancien
argentier du régime.
Les enquêteurs
soupçonnent l'homme d'affaires Alexandre
Djouhri d'être le véritable
propriétaire et vendeur de ce bien et de
s'être entendu avec Bachir Saleh
pour fixer un prix d'achat "très
surévalué".
Actuellement en
exil, Saleh, que la justice française
souhaite interroger dans le
cadre de cette affaire, a été blessé par
balles fin février en Afrique
du Sud. Il est visé par un mandat
d'arrêt international.
Quant à Alexandre
Djouhri, il a été arrêté en janvier à
Londres en vertu d'un mandat
d'arrêt européen émis par la justice
française. Il avait été placé en
détention provisoire, puis libéré après
le paiement d'une caution avant
d'être une nouvelle fois incarcéré fin
février. Souffrant de
problèmes cardiaques, il est hospitalisé
depuis une dizaine de jours à
Londres, selon une source proche de
l'enquête.
Autre élément
troublant mis en avant dans un rapport
de l'OCLCIFF daté de septembre 2017:
une importante circulation d'argent en
espèces dans l'entourage de
Nicolas Sarkozy lors de sa campagne de
2007 et l'usage très régulier
d'argent en liquide par Claude Guéant.
Interrogés par les enquêteurs,
Éric Woerth, trésorier de la campagne
présidentielle, et son adjoint
chargé de la distribution des
enveloppes, Vincent Talvas, ont répondu
que l'argent provenait de dons anonymes.
Une justification
contestée au cours d'autres auditions,
dont celle de la personne chargée du
courrier reçu à l'UMP durant cette
campagne présidentielle, qui
a déclaré n'avoir "jamais vu de courrier
arrivant qui contenait des
espèces".
LM/ ELAC WEBSITE/ THE JAMAHIRIAN
RESISTANCE NETWORK
* Website :
http://www.elac-committees.org/
For Direct
Democracy and Libyan Jamahiriya ! /
Le Réseau de
Résistance pour la Démocratie Directe et
la Jamahiriya libyenne ! //
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