Gaza
Le département de
français et le Consulat de France à
Jérusalem organisent le troisième atelier d'écriture
Ziad Medoukh
Mercredi 12 mai 2010
Dans le cadre de leur relation de
coopération et de partenariat, notamment dans le domaine
linguistique et éducatif, le Consulat Général de France à
Jérusalem et le département de français de l’université Al-Aqsa
de Gaza ont organisé, le mercredi 28 avril 2010, dans les locaux
de l’université, le troisième atelier d’écriture animé par
l'écrivain française Mme Yanne Dimay, en présence de Madame
Chantal Juge, attachée de coopération linguistique et éducative
au Consulat Général de France à Jérusalem ainsi qu’Emilie Céron
du Consulat.
Cet atelier, qui s’adressait
à 28 étudiantes et étudiants des différents niveaux du
département de français, est le troisième atelier proposé , le
premier ayant eu lieu le 26 janvier, le seconde fin mars
dernier, avec la même intervenante.
En introduction, Ziad Medoukh,
responsable du département, remercia le Consulat français
et l'écrivain de leur participation et de leurs efforts,
car les conditions
d’entrée dans la bande de Gaza sont très difficiles,
à cause des obstacles rencontrés, dûs à la présence
israélienne au passage
d'Iretz dans le nord de la bande.
Madame Dimay a présenté les
objectifs de ce troisième et dernier atelier qui a pour but ,
entre autres, d’encourager les jeunes étudiants palestiniens
francophones à exprimer leurs idées à travers des écrits et des
textes, voire des récits et des nouvelles.
L'écrivain a commencé en demandant
aux étudiants d'écrire une petite histoire où ils utiliseraient
le pronom personnel "je", puis les pronoms "elle ou il" et enfin
"tu" . Ils ont été invités ensuite à dire laquelle des trois
formes ils préféraient.
Ils ont échangé leurs opinions ;
certains ont préféré l'utilisation du "je" parce qu'ils sentent
que c'est plus intime, et d’autres ont
préféré le "il" parce
qu'ils aiment parler des expériences des autres, mais l'écrivain
a expliqué aux
étudiants que ce n'est pas parce
que l'écrivain utilise "je" qu'il parle forcément de
lui-même et quand il utilise "il", cela veut dire qu'il
parle des autres. Selon elle, l'écrivain doit être
capable d’utiliser toutes les formes.
Puis, elle a parlé du dialogue et
du monologue dans le roman , elle leur a demandé de rédiger en
groupe de petits dialogues et d’écrire des monologues en
application de ce qu'ils ont acquis.
Les étudiants ont beaucoup aimé
cette activité qui leur a permis de créer et d'imaginer des
situations différentes et même drôles : une conversation
intéressante entre un homme et sa femme, un dialogue entre amies
et la jalousie qui règne, un autre dialogue dans une famille .
Chaque fois, se sont dégagés un style et un esprit différent qui
distinguent un groupe d’un autre.
Ensuite, l'écrivain a donné aux
étudiants des consignes pour le concours prévu le lendemain dans
lequel les étudiants auront à écrire une nouvelle en respectant
certaines règles.
Elle a dit que ce concours a pour
objectif de découvrir de nouveaux talents palestiniens dans le
domaine de l'écriture et de les aider à publier leurs
productions écrites dans le monde francophone.
A la fin de la rencontre, les
étudiants ont remercié Mme Yanne pour cet atelier dont ils ont
tiré grand profit.
La finalité de cet atelier est de
faire participer les étudiants ayant assistés aux trois ateliers
à un concours de nouvelles francophones dans le cadre
d’ un projet francophone
international soutenu par l'UNESCO et
la Francophonie, sur l'écriture et
l'imagination.
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