A JÉRUSALEM, KOFI ANNAN RAPPELLE QUE
LA RÉSOLUTION 1701 N'EST PAS À LA CARTE
New York, Aug 29 2006 7:00PM
Arrivé aujourd'hui à Jérusalem en Israël, deuxième étape
de sa tournée au Moyen-Orient, le Secrétaire général de
l'ONU, qui a rencontré le ministre de la Défense israélien
avant de s'entretenir demain avec le Premier ministre, a
rappelé que la résolution 1701 était un « menu fixe ».
Après avoir visité Beyrouth et Naqoura au Liban, le Secrétaire
général s'est rendu aujourd'hui à Jérusalem où il a
rencontré les familles des trois soldats israéliens, enlevés
le 12 juillet par le Hezbollah, ainsi que les proches du
caporal Gilad Shalit, capturé par un commando palestinien le
25 juin.
Kofi Annan s'est ensuite entretenu avec le ministre de la Défense,
Amir Peretz, a indiqué son porte-parole Stéphane Dujarric,
lors de son point-presse au siège de l'ONU à New York.
Il rencontrera demain le Premier ministre israélien, Ehoud
Olmert, et son ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni,
a-t-il ajouté.
« Comme je l'ai expliqué au Liban et ici-même, 1701 n'est
pas un buffet, c'est un menu fixe. Il faut mettre en oeuvre
tous les aspects de la résolution. Nous attendons que toutes
les parties le fassent », a déclaré le Secrétaire général,
lors d'une <" http://www.un.org/apps/sg/offthecuff.asp?nid=924
"> rencontre avec la presse, à l'issue de son
entretien avec le ministre israélien.
« Nous avons aussi discuté du déploiement de la force
internationale et du besoin d'obtenir la première vague de
soldats aussi vite que possible pour que les troupes israéliennes
se retirent du sud et que les forces libanaises et
internationales avancent sur le terrain », a-t-il rapporté.
« Avec le déploiement des troupes françaises qui avance et
le déploiement des troupes italiennes qui commencera
vendredi, nous devrions être en mesure de doubler très
rapidement les 2 500 hommes dont nous disposons sur le terrain
pour atteindre les 5 000 », a-t-il ajouté.
La question du désarmement du Sud Liban, qui a été discutée
avec les autorités libanaises, a été abordée avec le
ministre israélien, a encore rapporté Kofi Annan. « Nous
prenons les choses très au sérieux (?). Les troupes
internationales doivent donner l'assurance que la résolution
est mise en oeuvre et que nous voyons la force comme un élément
essentiel de cette résolution », a-t-il affirmé.
Le Secrétaire général a également rappelé que la
<" http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=S/RES/1701
(2006)">résolution mettait en place « un embargo sur
les armes au Liban, à l'exception du gouvernement ». « Tous
les Etats membres doivent honorer cette résolution. Les Etats
ne peuvent pas envoyer d'armes au Liban, à l'exception du
gouvernement. S'ils le font, ils violent la résolution »,
a-t-il insisté.
La question du blocus qui sera discuté demain avec le Premier
ministre israélien a également été soulevée avec le
ministre de la Défense. Comme à Naqoura, Kofi Annan a rappelé
« la nécessité de lever ce blocus aussi vite que possible
afin de permettre au Liban de reprendre une activité
commerciale normale et aussi de reconstruire son économie »
(<"http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12862&Cr=liban&Cr1=annan">dépêche
du 29-08-06 et <"http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12854&Cr=Annan&Cr1=Liban">dépêche
du 28-08-06).
Abordant enfin la question de la cessation des hostilités,
Kofi Annan a aussi rappelé qu'Israël avait commis la plupart
des violations depuis deux semaines.
Dans sa résolution 1701, adoptée le 11 août, le Conseil de
sécurité a lancé un appel à la « cessation totale des
hostilités » au Liban, qui est entrée en vigueur le 14 août
après 34 jours de combats entre le Hezbollah et Israël.
Le Conseil a également appelé Israël et le Liban à appuyer
« un cessez-le feu permanent » et « une solution à long
terme ».
La résolution demande par ailleurs « au gouvernement
libanais et à la FINUL (...) de déployer leurs forces
ensemble dans tout le Sud » et « au gouvernement israélien
de retirer en parallèle toutes ses forces du Sud-Liban ».
Le texte prévoit aussi que la FINUL élargie soit composée
« au maximum de 15 000 hommes ».
2006-08-29 00:00:00.000
Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/
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