A NEW YORK, JACQUES CHIRAC PLAIDE
POUR LA RELANCE DU PROCESSUS DE PAIX AU MOYEN-ORIENT
New York, Sep 19 2006 4:00PM
Entamant son discours à l'Assemblée générale par la
situation au Liban, le président de la France, Jacques
Chirac, a plaidé aujourd'hui pour la relance du processus de
paix au Moyen-Orient, « épicentre de l'instabilité
internationale », en proposant la tenue d'une conférence
internationale qui poserait « les jalons d'un nouvel avenir
».
« Une fois encore, la guerre a embrasé le Liban, nouvelle
manifestation de cet interminable conflit du Moyen-Orient qui
depuis 60 ans ponctue par ses tragédies la vie de Nations
Unies », a déclaré le président français, lors d'un
discours prononcé à l'ouverture du débat général de la
61e session de l'Assemblée générale.
« A force d'en différer sans cesse le règlement, cet
affrontement est devenu l'épicentre de l'instabilité
internationale, la source première de l'incompréhension
entre les mondes et l'alibi facile de tous les terroristes »,
a-t-il poursuivi.
Jacques Chirac a appelé les Etats membres à définir
« une stratégie globale, dont la clé est le règlement israélo-palestinien
». « Chacun en connaît les paramètres : la coexistence,
dans la sécurité, de deux Etats viables, déjà largement
admise par les deux peuples, des frontières sûres et
reconnues, une solution juste pour les réfugiés, comme pour
Jérusalem », a-t-il ajouté.
Convaincu qu'il n'y a pas de « fatalité » à la situation
au Moyen-Orient, il a proposé la tenue d'une conférence
internationale, préparée par le Quatuor, qui poserait « les
jalons d'un nouvel avenir au Moyen-Orient, à travers un cadre
régional de sécurité collective, l'intégration économique
et le dialogue des cultures ».
« Dans cette région névralgique, où nous voyons se
rejoindre les lignes de fracture du monde, le statu quo n'est
plus supportable. Parce que le conflit du Moyen-Orient menace
la paix et la sécurité du monde, le monde n'a d'autres choix
que d'apporter sa garantie à la paix », a-t-il estimé.
Concernant le Darfour et la responsabilité de protéger,
Jacques Chirac a exhorté la communauté internationale à
conjurer une nouvelle catastrophe humanitaire et le Soudan à
accepter sans délai la mission de paix des Nations unies.
Il a aussi appelé la Cour pénale internationale (<" http://www.icc-cpi.int/newspoint/pressreleases.html&l=fr">CPI)
à rechercher activement les responsables de ces crimes.
Le président de la France a enfin appelé à la création
d'une Organisation des Nations unies pour l'environnement, qui
serait « la conscience écologique du monde ». A ce propos,
il a annoncé que la France accueillerait l'année prochaine,
lors d'une conférence internationale, « tous ceux qui
veulent faire progresser ce projet capital pour l'avenir de la
planète ».
Il a terminé son discours en rendant un hommage à Kofi Annan,
un homme qui depuis 10 ans, « porte haut le flambeau des
Nations Unies et de nos valeurs universelles ».
Voir l'ensemble des <"déclarations"> http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/AG10500.doc.htm
au débat général de la 61ème session de l'Assemblée générale
http://www.un.org/webcast/ga/61/index.shtml">Page
de l'ONU consacrée au débat général de l'Assemblée générale,
qui comprend le texte et la retransmission des déclarations.
2006-09-19 00:00:00.000
Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/
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