LES STRUCTURES DE SANTÉ CONSIDÉRABLEMENT
ENDOMMAGÉES AU LIBAN, SELON L'OMS
New York, Sep 6 2006 5:00PM
Une nouvelle évaluation de l'état des structures de santé
au Liban révèle qu'un quart d'entre elles ne fonctionne pas
en raison des dégâts provoqués par le conflit, d'un manque
de personnel ou d'accessibilité, a indiqué aujourd'hui
l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'approvisionnement en eau ou en carburant continue en outre
d'être un sérieux sujet de préoccupation d'autant que le
retour massif de la population et de ses blessés entraîne
une augmentation importante de la demande en matière de santé,
ajoute l'<" http://www.who.int/fr/">OMS
dans un <" http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2006/pr48/en/index.html">communiqué
publié à Genève et à Beyrouth.
« Dans certaines localités du Liban, des personnes sont dans
l'incapacité d'avoir accès à une structure de santé en état
», a souligné Ala Alwan, Représentant du directeur de l'OMS
pour l'Action sanitaire de crise.
« Soit elles ont été gravement endommagées, soit elles ne
disposent pas de l'eau, de l'énergie ou des fournitures nécessaires
à des services d'importance vitale comme les soins obstétriques
d'urgence », a-t-il ajouté, rappelant que l'obtention de
fonds est vitale pour relancer les services de santé à
destination de toute la population.
L'évaluation des structures de santé qui a été menée
conjointement par l'OMS et le ministère de la santé libanais
a porté sur 400 différents établissements dans les zones du
pays les plus touchées par le conflit.
Un total de 12 bâtiments a été détruit et 38 très
gravement endommagés, particulièrement à Bent Jbeil,
Marjayoun, Nabatieh et la banlieue sud de Beyrouth.
En outre, seul un tiers des structures existantes dispose
d'eau potable et seule une sur quatre est reliée à un
système d'alimentation général.
Les manques en personnel de santé, médecins généralistes,
obstétriciens, chirurgiens et infirmières en particulier, déjà
parfois criants avant le conflit, se sont encore aggravés, déplore
enfin l'OMS.
Quelque 13,3 millions de dollars sont nécessaires pour mener
des actions permettant de rétablir l'accès aux services de
santé essentiels pour 1,2 millions de personnes, précise le
communiqué.
2006-09-06 00:00:00.000
Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/
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