Rapport
Kafr Ad-Dik, le village qui ne baisse
jamais les bras
CPI
Photo: CPI
Jeudi 31 décembre 2015
Silfit – CPI
En moins de douze heures seulement,
le village de Kafr Ad-Dik, à l’ouest de
Silfit, a pu répondre aux agissements de
l’occupation sioniste par deux
opérations de qualité. Ce village est
connu pour sa qualité patriotique, il ne
baisse jamais les bras ; il ne dort pas
l’esprit tranquille, en voyant son
peuple subir l’injustice.
La dixième chaîne israélienne a
confirmé cette réalité. Elle rapporte
qu’une force militaire sioniste a
récemment été le sujet de tirs, vers la
colonie de Badwil, à l’ouest du village
de Kafr Ad-Dik, à l’est de la ville de
Silfit, au nord de la Cisjordanie.
Pour Al-Aqsa
Puis le 24 décembre 2015, deux
soldats sionistes ont été poignardés,
par le jeune Mohammed Abdou Al-Halim
Zahran, 22 ans, dans la zone
industrielle de la colonie sioniste
d’Ariel. L’un des soldats s’est retrouvé
dans un état critique. Le jeune était
tombé en martyre et tout le village est
triste de son départ, mais fier pour son
acte héroïque.
Et dès que la nouvelle de l’opération
avait été connue, la maison du martyr
s’est remplie de villageois, de voisins,
d’amis.
Un de ses amis parle de lui et dit
que le jeune martyr était le symbole de
la bonne conduite, de l’amour pour la
sainte mosquée d’Al-Aqsa. Il était
étudiant et en même temps, il
travaillait pour aider sa famille à
faire face à la vie difficile.
Et les réseaux sociaux sont remplis
de ses photos et des commentaires
exprimant la dignité de voir un des
jeunes du village tomber en martyre,
dans le chemin de la résistance contre
l’occupation sioniste et ses colons.
Que la bonté de Dieu envahisse notre
martyr. Nous pouvons relever haut la
tête grâce à lui, écrit Khaled Al-Ahmed,
un habitant du village de Kafr Ad-Dik.
Victoire et martyre
La jeune Hala Ad-Dik est très fière.
Elle dit que le jeune héro qu’est le
martyr Mohammed s’est donné pour sa
patrie, contre l’occupation et la
colonisation, à l’instar des martyrs qui
l’avaient précédé et de ceux qui vont le
suivre.
Bien évidemment, le village de Kafr
Ad-Dik paye cher pour sa résistance. En
fait, les forces sionistes d'occupation,
suite à l’opération, ont transformé le
village en une caserne militaire, ont
fermé ses rues, ont menacé tout le
monde, ont menacé le village de
transformer le village en un vrai enfer,
et cela n’est pas la première fois.
Jamal Ad-Dik, le maire du village,
confirme que son village souffre le
martyre des invasions et des agressions
des occupants sionistes et de
l’élargissement colonial.
En effet, l’élargissement colonial a
confisqué plus de 80% des terrains du
village de Kafr Ad-Dik.
Notons enfin que le village de Kafr
Ad-Dik est entouré de cinq colonies
sionistes, Zhaf, Bedwil, Lichim, Brokhin,
Zahaf, en plus de la zone industrielle
de cette dernière colonie.
Les
rapports du CPI
Le
dossier Hamas
Le dossier soulèvement octobre 2015
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