Rapport
Goldstein sur les
pas de son père : terrorisme organisé
CPI
Photo: CPI
Mercredi 30 octobre 2013
Al-Khalil – CPI
Eliyahu Baruch
Goldstein est un colon d’une extrême
haine envers tout ce qui est
palestinien, arabe et musulman. Ce n’est
pas étonnant quand on sait qu’il est le
fils de celui qui avait commis un
affreux massacre dans le saint
sanctuaire d’Al-Ibrahimi, dans la ville
d’Al-Khalil, au sud de la Cisjordanie
occupée. Sur les pas de son père, le
Goldstein fils pratique des agressions
quotidiennes dans la ville.
Goldstein supervise
plusieurs groupes d’individus
extrémistes des colonies sionistes de
Karyat Arbaa, Beit Hadasa, Beit Romano
et de ces colonies entourant la ville
d’Al-Khalil telles Karmi Tsour, Maoun,
Hadjay. Ils partent avec ces groupes
vers l’ancien bourg d’Al-Khalil pour
attaquer ses habitants palestiniens. Ils
frappent toutes personnes se trouvant
sur leur route et lancent des pierres
contre les maisons palestiniennes.
Pire, ils
construisent des maisons sur les
terrains palestiniens, toujours sous la
protection de la police et l’armée
sionistes.
Mainmise sur
la terre palestinienne
A titre d’exemple, un
de ces groupes a mis la main sur une
parcelle de terre appartenant à la
famille palestinienne de Hamdi Abou
Armila, dans la zone de la montagne
Jales, à l’est de la ville d’Al-Khalil.
Ils ont construit une maison et ont
écrit le nom de Goldstein sur elle. La
plainte déposée auprès de la police
sioniste n’a rien donné ; tout au
contraire, elle protège les colons.
Et dans la zone Al-Zaoua,
au cœur d’Al-Khalil, sur la route menant
à Bir As-Sabaa, Goldstein et ses
partisans ont investi une maison
palestinienne, sous prétexte que sur
cette terre, il y avait jadis un juif
sous le nom de Nir Ben Nir qui y
priait !
Les extrémistes y ont
accompli des prières à eux. Et ils ont
voulu agressé les habitants du premier
étage, mais des pierres de jeunes
Palestiniens les ont persuadés et
obligés à quitter le lieu.
Il y a peu de temps,
Goldstein et ses groupes terroristes ont
attaqué le quartier de Wadi An-Nassara
(Vallée des Chrétiens), à l’est de la
sainte mosquée d’Al-Ibrahimi. Ils ont
agressé les Palestiniens et leurs
maisons. Ils ont blessé le Palestinien
Chaaban Salim Jaber, 23 ans ; il a été
transféré vers l’hôpital public de la
ville.
Des dizaines
d’agressions
L’organisation
israélienne B’Tselem pour les droits de
l’homme a recensé des dizaines
d’agressions discriminatoires pratiquées
par cet individu et ses groupes contre
des Palestiniens, leurs maisons et leurs
biens, en un mois seulement.
Rachid Al-Timimi,
activiste juridique de l’organisation
B’Tselem, a dit, dans des déclarations
de presse, que ledit Goldstein et ses
groupes ont mis la main sur plusieurs
biens palestiniens : terres, maisons,
locaux commerciaux. Le dernier en date
était la terre de la famille d’Abou
Armila Al-Timimi.
Le terroriste
Goldstein et ses groupes coloniaux
pratiquent ces actes systématiques, sous
la protection de l’armée de l’occupation
sioniste, ajoute Al-Timimi.
Pour sa part, Bassel
Amro, activiste contre la colonisation
dans la ville d’Al-Khalil, compare ce
Goldstein à son père qui avait pratiqué
le massacre de la sainte mosquée d’Al-Ibrahimi,
il y a quelques années de cela.
Goldstein vient de
constituer une nouvelle organisation qui
a pour but de commettre des agressions
quotidiennes dans la ville d’Al-Khalil,
profitant d’une protection rapprochée de
l’armée de l’occupation sioniste, confie
Bassel à notre Centre Palestinien
d’Information (CPI).
Un nouveau
massacre
Ces groupes répètent
leur agressions contre la maison d’Abou
Rajab, vers la sainte mosquée d’Al-Ibrahimi,
la maison d’Al-Charbati, dans le
quartier d’Al-Sawakina, et les fermiers
des terrains d’Al-Bowira.
Ces groupes ont aussi
été vus en train de pourchasser des
Palestiniens dans la région de Mossafer
Yatta. Ils envoient également des
dizaines de colons pour participer aux
agressions commises contre la sainte
mosquée d’Al-Aqsa.
Ce Goldstein pratique
des actes terroristes et
discriminatoires organisés et
systématiques qui pourraient aller
jusqu’à un nouveau massacre, à l’instar
de celui de son père et pour le venger,
craignent plus d’un.
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