Rapport
Ahmed Yassine,
le cheikh père spirituel de la
résistance
CPI
Photo: CPI
Mercredi 30 mars 2016
Gaza – CPI
Depuis des décennies, le nom du
cheikh Yassine, fondateur du mouvement
de la résistance islamique Hamas, est
lié à la résistance contre l’injustice,
contre la tyrannie, contre l’occupation
sioniste. Il est le père spirituel de la
résistance, toute la résistance, toutes
les organisations, toutes les factions.
Les avions militaires de cette
occupation sioniste l’assassinèrent, à
l’aube du 22 mars 2004 ; il venait de
quitter la mosquée du « Centre
islamique ». Neuf de ses compagnons y
trouvèrent la mort, partant avec lui en
martyre.
Depuis les années soixante du
vingtième siècle, le cheikh Yassine
jouait un grand rôle pour répandre la
culture de la résistance contre
l’occupation parmi les jeunes
palestiniens, défiant son invalidité
corporelle. Son corps en effet était
invalide, son esprit était cependant
très vif. Il soutenait les organisations
palestiniennes armées en leur
fournissant de l’argent et des armes.
L’école de la
résistance
Ismaël al-Achqar, un leader du
mouvement du Hamas, considère, en cette
commémoration de l’assassinat du cheikh
Yassine, que le cheikh reste, à lui tout
seul, une école de vie dans tous ses
domaines, en concentrant toutefois ses
efforts sur la résistance, vivant sous
l’occupation.
Cette occupation ne comprend
que le langage de la force ; c’est pour
cette raison que le cheikh Yassine
soutenait toutes les organisations et
tous les individus menant des opérations
militaires.
Le mouvement du Hamas qui
« suit toujours les traces du cheikh
Yassine », confirme-t-il, soutient
toutes les autres factions armées
empruntant le chemin de la résistance.
L’armée populaire
Le cheikh Yassine travaillait
depuis 2001 à fournir l’arme à « l’armée
populaire » du mouvement du Hamas,
ajoute al-Achqar.
La première occupation du
cheikh Yassine était de préparer les
jeunes palestiniens à faire face à
l’occupation, au moment où le Hamas
affrontait cette occupation sur tous les
fronts.
Le cheikh Yassine aidait
beaucoup les brigades an-Nasser Salah
ad-Dine, soutenait son indépendance,
refusait de les annexer aux brigades
d’al-Qassam, le bras armé du mouvement
du Hamas, dit de son côté Abou
Moudjahid, porte-parole des Comités de
la résistance populaire.
En fait, le cheikh Yassine
voulait voir diverses factions ; leurs
actions seraient variées, créatives et
très inquiétantes pour les occupants
sionistes.
Résistance et partis
Bien que le cheikh Yassine ait
été le fondateur du mouvement du Hamas,
il considérait toutes les organisations
comme les siennes.
Le cheikh Yassine sema la
culture de la résistance et du sacrifice
dans l’esprit des Palestiniens, tous les
Palestiniens, confirme l’écrivain
Ghassan al-Chami.
Pas une seconde la Palestine ne
s’éloignait de l’esprit du cheikh
Yassine ; la terre de la Palestine et
son histoire y étaient bien logées. Il
en parlait à toutes les occasions.
La résistance armée et toutes
ses manières restent l’unique stratégie
du peuple palestinien, pensait le cheikh
Yassine.
Ce que le cheikh semait, plus
tard le peuple palestinien allait le
récolter : la libération de la bande de
Gaza et tous les coups donnés à
l’occupation sioniste, souligne
al-Chami.
Une vie de djihad
Toute la vie du cheikh Yassine
fut un appel à la religion et au djihad
dans le sentier d’Allah le Tout
Puissant, le sentier qui va vers la
libération de la Palestine. A
l’étranger, le cheikh appelait à la
libération de la Palestine.
Finalement, la commémoration du
cheikh Yassine renouvelle l’espoir,
ajoute-t-il, nous appelle à rester
attachés aux principes constants de la
résistance, invite à mettre de côté nos
différences et nos divisions, à unifier
notre discours, afin de continuer la
bataille du djihad et la libération de
la Palestine, toute la Palestine.
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