Rapport
Gaza :
l’énergie alternative
pour faire face à la crise de
l’électricité
CPI
Photo: CPI
Vendredi 29 novembre 2013
Gaza – CPI
La crise de l’électricité frappe
toujours la bande de Gaza. L’autorité de
l’énergie cherche à trouver des
solutions alternatives, l’énergie
alternative parmi d’autres.
L’ingénieur Oni Naïm est le directeur
de l’électricité à l’autorité de
l’énergie. Il confirme que son service a
plusieurs projets qui sont à la
recherche de financement. Parmi ces
projets se trouve celui d’éclaircir les
rues par l’énergie solaire et d’en
profiter pour couvrir les besoins de
certains hôpitaux et écoles.
L’autorité de l’énergie a mis un plan
stratégique destiné à encourager toute
tendance visant à profiter de l’énergie
alternative en général et de l’énergie
solaire en particulier, en espérant
assurer 20% de la consommation de
l’électricité en 2020.
Projets d’énergie alternative
Plusieurs projets ont déjà été mis à
exécution, souligne Naïm. En 2005, la
vallée de Gaza a commencé à être
éclairée par l’énergie solaire, d’une
capacité de 6 kilowatts. En 2012, il y a
aussi eu les projets d’éclairage de la
maternité Al-Nassr, d’une capacité de 20
kilowatts. L’éclairage de l’unité de
soins intensifs de l’hôpital Al-Chifaa,
d’une capacité de 4 kilowatts.
L’éclairage de l’école Ihsan Al-Agha,
dans la ville Khan Younes, d’une
capacité 20 kilowatts. Ces projets ont
coûté 290 mille dollars.
Il y a aussi eu des projets auxquels
participe l’autorité de l’énergie par
ses conseils techniques : 4 écoles, 2
cabinets médicaux, 1 puits, en
collaboration avec le programme de
développement des Nations Unies UNDP.
L’énergie solaire dans les
maisons
A cause de son coût élevé, l’énergie
solaire ne trouve pas encore sa place
chez les privés. Mais l’autorité de
l’énergie fait tout pour les encourager
à en faire usage dans l’espoir d’alléger
la crise de l’électricité dans la bande
de Gaza.
Et dès le début de l’année 2014,
l’autorité de l’énergie mettra les
bouchées doubles pour mettre à exécution
son programme « Encourager les projets
de l’énergie solaire utilisée dans les
maisons et les petites entreprises ».
L’encouragement sera concrétisé en
offrant des services gratuits à tout le
monde. Et les services officiels
offriront des facilités aux importateurs
et utilisateurs des composants de cette
énergie : les plaques, les batteries,
par exemple, dans l’objectif de réduire
le coût de l’investissement.
En moyenne, une maison a besoin de 2
à 3 kilowatts, à part le chauffage,
confirme Naïm. Et chaque maison a besoin
de 7-10 mille dollars américains pour
l’installation d’un système d’énergie
solaire de bonne qualité, avec une
garantie de vingt ans. Ainsi, le coût
d’un kilowatt est plus bas que celui
produit par les générateurs
traditionnels. Et pour l’éclairage
uniquement, le coût n’est que de trois
dollars.
Adopter l’éclairage produit par
l’énergie solaire participe à
l’allègement de la crise de
l’électricité, dit-il. Plus on utilise
l’énergie solaire, moins on a besoin
d’importer l’énergie de l’extérieur. De
plus, l’énergie solaire est moins
dangereuse que les autres, comme le
diesel.
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