Rapport
La tragédie palestinienne :
occupation démographique et détournement
culturel
CPI
Photo: CPI
Samedi 28 mai 2016
Ramallah – CPI
Pour un changement
démographique, des centaines de milliers
de Palestiniens sont expulsés de leurs
villages, à l’intérieur des territoires
palestiniens occupés en 1948.
Parallèlement, des dizaines de livres et
de manuscrits sont extorqués. Il s’agit
là du plus grand vol culturel
historique.
Dans cette 68ème
commémoration de la Nakba
(tragédie de 1948), les Palestiniens des
territoires palestiniens occupés en 1948
s’activent pour reprendre les livres
volés de l’intérieur des maisons
palestiniennes et des bibliothèques, à
l’époque de la Nakba en 1948.
Tragédie culturelle
Djihad Abou Raya, président de
l’association « Palestiniennes », dit
que dès que les occupants sionistes
avaient mis la main sur la terre
palestinienne, ils ont commencé à voler
les livres palestiniens. Il confirme
qu’une campagne d’information a commencé
autour de ces livres volés, sur les
niveaux locaux et internationaux.
La tragédie culturelle concerne
plus de cent mille livres et manuscrits
volés de maisons, de mosquées,
d’associations et de bibliothèques
palestiniennes.
Certains propriétaires
palestiniens de ces livres volés,
résidents de la ville de Ramallah et la
ville d'al-Quds, commencent leurs
tentatives pour les reprendre. « Ce
n’est pas une opération facile »,
dit-il.
Les Palestiniens ont commémoré,
le dimanche 15 mai dernier, la Nakba
de 1948 où des centaines de milliers de
Palestiniens ont été expulsés de leur
terre vers la Cisjordanie et vers
certains pays arabes. Beaucoup d’entre
eux ont aussi été tués.
Abou Raya confirme que des
discussions sont entamées avec des amis
du peuple palestinien pour aller à
l’Unesco dans le but de pratiquer des
pressions sur les autorités de
l’occupation sioniste afin de reprendre
les livres.
Pillage et vol
Raya appelle à actionner
« l’arme du boycott » contre les
institutions israéliennes, surtout
contre l’Université hébraïque, afin de
reprendre les livres et les rendre au
peuple palestinien.
Il souligne qu’il y avait une
unité spéciale responsable de ces vols.
La plupart des livres sont consignés
dans l’Université hébraïque, dans la
ville d'al-Quds, considérés « propriétés
des absents ».
Effacer la culture
palestinienne après la Nakba a
continué, par les vols et les
assassinats.
Assassiner la culture
et les cultivés
Par ces vols et assassinats,
les occupants sionistes veulent faire
des Palestiniens un peuple sans culture.
Abou Raya reprend en disant que
ce grand nombre de livres et de
manuscrits n’est qu’une bonne preuve
qu’en Palestine, il y a eu un peuple
cultivé, aimant le livre et la culture.
Le peuple palestinien était
cultivé et vivait dans une prospérité
remarquable. 75% d’entre eux étaient
riches.
Efforts pour récupérer
les livres
Il est temps de récupérer les
livres et les manuscrits et les biens
des immigrés, dit-il, tout en soulignant
qu’il y a aussi des livres palestiniens
consignés dans d’autres universités
israéliennes et certains centres de
l’armée de l’occupation.
Rester silencieux face à ce
phénomène sera une participation à ce
vol et à cette falsification, vol et
falsification étudiés, programmés,
soutenus.
Finalement, il dit que les
occupants sionistes avaient volé les
livres, les manuscrits et les documents
palestiniens pour les étudier, dans
l’intention de formater l’esprit et
l’identité des Palestiniens de façon à
servir l’intérêt sioniste.
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