Rapport
Entreprises de
sécurité sionistes
dans des pays arabes et islamiques !
CPI
Photo: CPI
Mardi 28 mai 2013
Londres – CPI
L’organisation arabe
pour les droits de l’homme, dont le
siège est à Londres, vient de publier
des détails sur l’entreprise israélienne
de sécurité « Max » qui travaille dans
plusieurs pays, dont certains pays
arabes et islamiques.
Dans un rapport
publié par l’agence Quds Press,
l’organisation attire l’attention sur le
fait que beaucoup d’entreprises
sionistes profitent des marchés arabes
et islamiques en même temps qu’ils
offrent leurs services à l’armée de
l’occupation sioniste et ses barrages
militaires, aux prisons israéliennes.
Parmi ces entreprises se trouvent G4S,
ICTS, Avkon group, Beni Tal, les
ordinateurs HP.
En ce qui concerne
l’entreprise Max, elle a été construite
en 1996 par d’anciens officiers
d’institutions militaires et
sécuritaires israéliennes. Le directeur
exécutif de l’entreprise a travaillé
quelque douze années dans les unités
spéciales de l’armée de l’occupation
sioniste. Le directeur des opérations de
l’entreprise a travaillé dans le service
israélien de renseignements « Shabak ».
Et ceux-là ne sont que des exemples.
Le siège de
l’entreprise est dans les territoires
occupés en 1948 "Israël". Avec le temps,
elle a installé un autre siège en
Afrique, dans la ville nigérienne de
Lacos plus précisément, un autre en
Europe, dans la ville de Fidenza, au
nord de l’Italie. Et en Asie, dans la
ville indienne de Bombay, elle a
installé plusieurs filiales.
L’entreprise recrute
des officiers locaux et surtout
européens dont qui peuvent facilement se
déplacer, en particulier dans les pays
arabes.
Max concentre son
attention sur les pays arabes et
islamiques. Elle offre des voyages
sécurisés aux hommes d’affaires. Elle
offre des cartes des pays à visiter où
les sites importants sont marqués :
commissariats de police, ambassades,
entre autres. Les pays arabes visés sont
surtout les pays du Golfe, l’Egypte, la
Tunisie, l’Algérie, l’Irak, la Libye.
Le rapport de
l’organisation contient un document
parlant d’une opération d’évacuation
exécutée par Max, une évacuation de
touristes américains en Egypte, en
collaboration avec des services
militaires et sécuritaires égyptiens.
Selon le document, en
janvier 2011, il y a eu des vagues de
protestations et une anarchie
sécuritaire. Un certain nombre de
touristes étrangers avaient demandé leur
évacuation. Max a répondu présente,
profitant de ses expériences
d’évacuation pratiquées au Moyen-Orient
et en Afrique du Nord.
Dans son rapport,
l’organisation arabe pour les droits de
l’homme exprime son grand étonnement de
voir ces pays faire recours à une telle
entreprise. En fait, ces pays possèdent
les expériences sécuritaires suffisantes
; ils n’ont aucunement besoin de
demander secours à des institutions
sionistes.
Par conséquent,
l’organisation appelle les responsables
du monde arabo-islamique à revoir leur
politique, et à ne plus leur permettre
de travailler sur leurs territoires.
Elle appelle
également les pays africains, européens,
et l’Inde à ne plus autoriser de telles
personnes à travailler sur leurs
territoires, vu leurs crimes pratiqués
durant leur service dans les
institutions sécuritaires et militaires
israéliennes, des crimes venant bien
évidemment à l’encontre du droit
international. De telles personnes
constituent une menace réelle pour la
sécurité nationale de ces pays, conclut
le rapport de l’organisation arabe pour
les droits de l’homme.
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