Rapport
Comment les occupants sionistes
bâillonnent la presse !
CPI
Photo: CPI
Dimanche 28 février 2016
An-Nassira (Nazareth) – CPI
Les occupants sionistes mènent une
guerre sans relâche contre les medias,
montrant leur vrai visage. "Israël"
recule vers la position 101 sur la liste
des pays qui respectent la liberté de la
presse.
Une liberté fragile
Un rapport israélien publié sur
Internet a parlé de la liberté fragile
de la liberté de la presse, en
présentant plusieurs données.
En "Israël", il y a un contrôle de la
presse qui n’existe dans aucun pays
occidental. C’est le bureau officiel des
médias qui donne la carte de presse ; et
cela est une preuve de l’absence de
liberté de la presse.
Le rapport confirme que le général
responsable du bureau militaire de
contrôle a envoyé des lettres à une
trentaine de blogs et de pages Facebook
israéliens, leur demandant d’obtenir des
autorisations préalables avant de
publier toute information quant aux
affaires sécuritaires.
"Israël" adopte et applique toujours
la loi britannique d’urgence, une loi
datant de plus de soixante-dix ans pour
ce qui est du contrôle des médias.
Ainsi, "Israël" reste l’unique pays qui
se veut démocratique au même moment où
il contrôle la liberté de la presse et
des médias, officiellement.
"Israël" a recours à plusieurs
méthodes pour museler les médias dont la
justice qui interdit la publication de
beaucoup d’affaires. Des blogueurs
israéliens ont dit qu’ils sont désormais
obligés d’obtenir des autorisations
préalables du bureau de contrôle
militaire avant toute publication sur
Facebook. En ce qui concerne le
journaliste palestinien, il pourrait
être arrêté pour toute publication sur
les réseaux sociaux.
Comme bon exemple, citons l’affaire
du journaliste Mohammed Al-Qiq. Al-Qiq
est actuellement détenu par les
occupants sionistes. Il mène une grève
de la faim, protestant contre sa
détention sans accusation et sans
jugement.
Les nouveaux médias commencent à
inquiéter les occupants sionistes, avoue
le rapport israélien. Ces occupants sont
allés jusqu’à la création d’un bureau de
renseignements dont le travail est
d’observer les publications sur les
pages de réseaux sociaux, de poursuivre
les activistes et de les arrêter et les
emprisonner.
Par ailleurs, le niveau politique et
officiel israélien de l’extrême droite
essaie de pousser les pays occidentaux à
soutenir l’entité sioniste pour qu’elle
puisse promulguer une loi contre les
médias résistants en général et les
médias électroniques en particulier.
Liberté bâillonnée
Les agissements israéliens contre la
presse palestinienne sont encore plus
forts. Les autorités de l’occupation
sioniste font tout pour limiter le champ
de manœuvre des journalistes
palestiniens. Cela fait un moment qu’ils
ont arrêtés d’accorder une carte de
presse aux journalistes palestiniens.
Le journaliste palestinien n’a pas le
même champ de liberté que le journaliste
israélien possède. Les correspondants
arabes parlent toujours de cette
discrimination et de l’inspection
humiliante lors de toute conférence.
A cause de ses agissements contre la
presse palestinienne, l’institution
« Journalistes sans frontières » a mis
"Israël" au rang 101 des pays en ce qui
concerne le respect des droits de
l’homme.
Les occupants sionistes non seulement
bâillonnent le mouvement du journaliste
palestinien, mais ils les poursuivent et
confisquent aussi leurs matériels. Ils
vont jusqu’à les tuer, tout simplement
pour cacher la vérité et continuer leurs
crimes commis à l’encontre du peuple
palestinien.
Les
rapports du CPI
Le
dossier Hamas
Le dossier soulèvement octobre 2015
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