Rapport
Après les
M75, quelle arme surprise cachent les
brigades d’Al-Qassam ?
CPI
Photo: CPI
Mercredi 27 novembre 2013
Gaza – CPI
Les Palestiniens jouent la devinette
entre eux sur ce que les brigades d’Al-Qassam,
bras armé du mouvement de la résistance
islamique Hamas, cachent comme armes à
utiliser contre les occupants sionistes.
Les brigades ont-elles des missiles à
portée encore plus longue ? Des avions ?
Des raids ? Des tunnels ? De nouvelles
tactiques ?
Les brigades d’Al-Qassam considèrent
désormais les missiles Fajr 5 et M75,
fabriqués et développés localement,
comme faisant partie du passé. Leur
utilisation dans toute bataille à venir
est désormais une chose normale.
Les habitants de la bande de Gaza se
sentent fiers lorsqu’ils parlent des
choses avec lesquelles les brigades
d’Al-Qassam pourront les surprendre et
surprendre les occupants sionistes, les
poussant à réfléchir avant de mener leur
agression ou/et l’arrêter avant sa fin.
Frapper Tel-Aviv
Personne ne croyait que cette petite
bande de terre atteindrait avec ses
missiles à Tel-Aviv, la capitale de
l’occupation sioniste. Gaza a pu briser
cet équilibre de force fabriqué par
l’entité sioniste.
Le missile M75 de longue portée a été
parmi les premières surprises des
brigades d’Al-Qassam, surprises pour les
amis comme pour l’ennemi, une surprise
qui a ébranlé l’Entité sioniste et ses
forces sécuritaires et militaires. Cette
entité a été très déçue de ne pas avoir
vu la fabrication d’une telle arme sous
son nez.
Une réplique rapide
Un an après le premier lancement,
l’entité sioniste a toujours du mal à
sortir de son hébètement. Le premier
lancement a été la réplique rapide à
l’assassinat du chef Ahmed Al-Jaabari.
Huit heures seulement après
l’assassinat, Tel-Aviv a reçu sur la
tête sa première roquette M75. C’était
la première fois que des roquettes de
fabrication palestinienne tombaient sur
Tel-Aviv.
Dans leur communiqué du jour du
lancement publié sur leur site, les
brigades d’Al-Qassam ont déclaré qu’à
23h57, mercredi 14 novembre 2012, elles
ont tiré un missile de fabrication
locale sur la ville de Tel Ar-Rabi
(Tel-Aviv).
Ce qui est important dans l’affaire,
c’est que le missile est tombé sur un
lieu sensible. Et cela a été confirmé
par un journaliste bien connu qui se
trouvait sur les lieux au moment de la
tombée du missile.
Il s’agit du journaliste Aron Klein.
Il a écrit sur Twitter que les autorités
de l’occupation sioniste l’avaient prié
de ne pas parler du lieu de la tombée du
missile, au moment où il courait vers un
abri souterrain.
Reconnaissance sioniste
L’analyste sioniste Amir Haroun a
écrit dans le journal hébreu Haaretz que
des sites importants des villes de
Tel-Aviv et d’Al-Quds ont été bombardés,
et c’est un succès pour le mouvement de
la résistance islamique Hamas et son
bras armé.
Depuis la création en 1948, nul n’a
pu avoir un tel succès, à part l’Iraq en
1991, dit l’analyste israélien, tout en
attirant l’attention sur l’importance de
cet acte.
Même le président égyptien défunt
Nasser, qui avait menacé de bombarder
Tel-Aviv, n’avait pu oser mettre sa
menace à exécution.
Ainsi, les organisations
palestiniennes, le Hamas en tête, ont
brisé le record réalisé par le Hezbollah
en 2006, a conclu le journaliste.
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