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Rapport

Les commerçants du souk d’As-Silsila résistent

CPI


Photo: CPI

Dimanche 27 septembre 2015

Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI

L’occupation sioniste, la colonisation, la judaïsation, les oppressions de la municipalité de l’occupation ne peuvent venir à bout de la volonté des commerçants du souk d’As-Silsila, à l’ouest de l’ancien bourg d'Al-Quds occupée. Ils restent attachés à leurs commerces, à leur identité historique.

La municipalité de l’occupation, les équipes d’impôts, les associations coloniales ne cessent d’imposer aux commerçants palestiniens du souk d’As-Silsila des amendes et des taxes exorbitantes, afin de les pousser hors de leurs commerces, hors de leurs propriétés. Et parfois, ils leur proposent des sommes très élevées, inimaginables, pour acheter leurs commerces, étape nécessaire pour une judaïsation totale.

Une haute importance

Le souk d’As-Silsila se trouve à l’intérieur de l’ancien bourg d'Al-Quds occupée. Il prend le nom d’une porte de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Il abrite plusieurs lieux historiques. La bibliothèque Al-Khalidiya, certaines tombes d’hommes pieux et le khan du Sultan Ad-Dahir Barqouq Al-Mamlouki en font partie. La plupart de ses boutiques sont spécialisées dans la vente de souvenirs traditionnels aux touristes.

Le commerçant Maher Abou Mayaleh informe notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il travaille dans sa boutique depuis 1970, héritée de son père et son grand-père. Il y vend des souvenirs aux visiteurs de la ville d'Al-Quds. Il est le premier à pratiquer ce commerce dans le souk d’As-Silsila.

Il y a trente ans, la situation économique dans la ville d'Al-Quds, dans les souks de l’ancien bourg d'Al-Quds et dans le souk d’As-Silsila, était très florissante. Elle y était florissante jusqu’en 1980, l’année où les portes du quartier juif ont été ouvertes. Depuis cette année-là, le mouvement commercial a commencé à reculer.

La discrimination sioniste

Abou Mayaleh attire l’attention sur la politique discriminatoire sioniste pratiquée contre les commerçants palestiniens. Les guides touristiques sionistes dirigent par exemple les touristes étrangers vers les souks juifs, un moyen pour tuer le commerce palestinien. Parfois, toute la journée, on ne reçoit même pas un client, dit-il.

Les clients sont absents, à cause de la politique sioniste, mais la municipalité de l’occupation continue d’imposer ses impôts à ce commerçant, environ 280 mille shekels, sans parler des factures d’eau et d’électricité qui s’accumulent, jour après jour.

Un combat permanent

« En effet, ils (les occupants sionistes) nous combattent dans tous les domaines, l’eau, l’électricité, le lieu, la subsistance et même l’air, s’ils le peuvent », dit pour sa part Monthir Barakat.

Il souligne que les guides sionistes ne se privent pas à dire et à haute voix aux touristes étrangers de ne pas acheter aux commerçants palestiniens, en avançant des arguments faux et discriminatoires, en leur disant que ce sont des Arabes, que ce sont des voleurs, qu’ils envoient l’argent gagné au Hamas et au terrorisme.

Il fait part à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) de sa frustration. Tous les jours, les commerçants palestiniens sont le sujet de provocations, d’insultes, de disputes provoquées pour faire arrêter un commerçant et l’éloigner de sa boutique et de l’ancien bourg, ajoute Barakat.

Dettes et taxes

Barakat note qu’il a une dette envers la municipalité de l’occupation d’une somme de 120 mille shekels.

Finalement, en dépit de toutes ces dettes, de tous ces agissements sionistes, de la détérioration de la situation économique, les commerçants ne quittent pas leurs commerces. « Nous sommes à côté de la sainte mosquée d’Al-Aqsa, nous la gardons. Lorsque nous entendons l’appel à la prière, nous sommes les premiers à être présents dans ses cours et ses salles de prières », confirme Barakat.

Barakat appelle tous ceux qui le veulent à soutenir les commerçants du quartier d’As-Silsila, avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’ils ne perdent tout, avant qu’ils ne mettent la clé sous la porte à cause des dettes, avant que les occupants sionistes et leurs colons ne mettent la main dessus.

 

 

   

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Source : CPI
http://french.palinfo.com/...

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