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Rapport

Une nouvelle vie palestinienne surgit
au milieu de la mort sioniste

CPI


Photo: CPI

Mercredi 27 août 2014

Gaza – CPI

Le professeur universitaire Mahmoud Al-Farra quitta sa maison, au sud de ville Khan Younes, avec sa famille, après avoir été bombardée par l’aviation de l’occupation sioniste. Mais sur la route, ces criminels les visèrent directement. Neuf d’entre eux furent tués, les autres variablement blessés.

En fait, les occupants sionistes frappèrent successivement la grande maison où habitaient la famille Al-Farra et plusieurs autres familles, à l’aube du vendredi 1er août 2014, par trois missiles. Les habitants de la maison se réveillèrent, surpris par le feu qui dévorait le deuxième et le troisième étages. Leur périple d’exilés commença.

La maison visée

Al-Farra fut légèrement blessé à la tête. Il informe le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il dormait au premier étage lorsque le vacarme d’une explosion le réveilla et ébranla toute la maison. La porte de son appartement n’était plus à sa place ; néanmoins, une intense fumée barrait le chemin. Il poussa sa femme et ses enfants vers l’extérieur. Une fois à l’extérieur, l’étage supérieur fut complètement en feu.

La maison d’Al-Farra se trouve dans le quartier de Maan, au sud de la ville Khan Younes. Composée de trois étages, elle abrite six familles d’environ cinquante personnes. Au moment du bombardement, d’autres personnes y étaient aussi venus trouver refuge, fuyant leurs quartiers dangereux.

Les personnes visées

Les membres de la famille Al-Farra purent, tant mal que bien, s’éloigner de la maison en feu. Quarante mètres plus loin, ils se crurent loin du danger. Mais les bombardiers de l’occupation sioniste les visèrent directement, en tuant certains et en blessant d’autres.

« Le quatrième missile est tombé sur nos têtes ; il visait surtout un groupe d’enfants en bas âge », souligna Al-Farra.

« Au moment où j’ai senti le sang surgir de ma tête, j’ai vu mes enfants Nadin, 16 ans, Mohammed, 12 ans, Yara, 8 ans, allongés par terre, baignant dans leur sang. Sur ma droite, j’ai ma femme perdant son sang et celle de mon frère Awattif Al-Farra, noyée dans son sang. De l’autre côté, il y avait mon grand frère et son fils Ossama. D’autres personnes gémissaient et essayaient de se relever. Du sang partout. Des cris partout. Je criais, ou j’essayai de crier », raconta-t-il.

Il se précipita à apporter le premier secours à ses enfants, mais c’était trop tard. La vie avait déjà quitté ces corps inertes.

Les voisins vinrent offrir leur aide. Les équipes arrivèrent et découvrirent que la tragédie avait laissé neuf martyrs dont trois enfants du professeur et dix blessés dont sa femme.

Le crime sioniste lui fit aussi perdre son grand frère Abdou Al-Mélik, 60 ans, le fils de ce dernier Ossama, 34 ans, sa belle-fille Awatif, 31 ans, enceinte de huit mois, les deux enfants de cette dernière, l’un de 8 ans et l’autre de 4 ans seulement, et leur cousin Imad, 28 ans.

Scènes de désolation

Le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) parcourut le deuxième et le troisième étages de la maison. Il n’en reste que des cendres. Le crime perpétré par les occupants sionistes, les grandes ouvertures faites par les missiles en restent un bon témoin.

Taysir Al-Farra, 22 ans, un rescapé du massacre, n’arrive toujours pas à imaginer comment il s’en sortit vivant. C’est un miracle. « Nous sommes sortis, les blessés sur les bras, mais nous avons été visés encore une fois ; et encore une fois, un nouveau massacre a été commis par l’occupation pendant notre fuite », dit-il.

Notons enfin que l’âme d’Ossama Al-Farra quitta ce bas-monde. Sa femme enceinte de huit mois fut cependant blessée et transportée vers l’hôpital, où elle a perdu la vie. A l’hôpital, elle mit au monde une fille, une âme, une nouvelle vie surgie au milieu de la mort semée par l’occupation.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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