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Rapport

La vallée d’al-Maleh et
la vie catastrophique de ses habitants

CPI


Photo: CPI

Mercredi 27 juillet 2016

Tobas – CPI

Des familles palestiniennes prennent pour domiciles des maisons en toile de jute, dans la zone d’Al-Maleh et la zone des bédouins. Un domicile pour eux et pour leurs moutons. Cette région souffre doublement. Les occupants sionistes la prennent pour cible et l’attaquent assez souvent. Les autorités palestiniennes la négligent quasiment totalement.

Ces derniers temps, la poursuite des fermiers et des bergers de ces zones devient autant fréquente qu’insupportable. Leurs établissements agricoles sont détruits. D’autres attendent leur tour. Le prétexte est prêt : manque d’autorisation. Puis il y a ces colons sionistes. Ils ne ratent aucune occasion pour mettre la main sur encore plus de terrains au profit de leurs locaux.

Les fermiers et les habitants de la région de la vallée d’al-Maleh, au nord du Jourdain, souffrent de différentes choses. Le manque de services essentiels de la vie. La rareté de l’eau. Une forte négligence. Des menaces perpétuelles de la part des occupants sionistes. Tout cela en vue de les pousser vers l’exil et pour mettre la main sur leurs terrains les plus fertiles et les plus beaux.

Suite aux mesures injustes sionistes et à la négligence des autorités palestiniennes, les habitants n’ont d’autre choix que d’installer des maisons de fortune, en toile par exemple. Ils mènent désormais une vie de bédouins.

Absence des plus simples infrastructures

Selon Aref Draghma, président du conseil municipal de la vallée al-Maleh, la région souffre d’un manque considérable en services essentiels : la santé, l’eau, l’électricité. Et les occupants sionistes contrôlent la majorité des sources d’eau et confisquent les réserves d’eau des Palestiniens. Ces conditions poussent beaucoup de familles à quitter la région et aller chercher ailleurs de l’eau pour elles et leurs bêtes.

Il ajoute au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que la population est obligée de parcourir plus de trente kilomètres quotidiennement pour acheter de l’eau, à cinquante shekels pour trois mètres cubes seulement. Et même les véhicules apportant l’eau sont poursuivies et même confisquées par les autorités de l’occupation sioniste.

Draghma explique que les habitants de la zone de la vallée d’al-Maleh ne voudraient jamais quitter leurs terrains, tant fertiles et tant beaux, quand bien même ils vivraient dans des habitations de fortune, souvent en plaque de zinc, et même si beaucoup de produits alimentaires leur manquaient.

Importance stratégique

La vallée d’al-Maleh représente une importance stratégique pour les occupants sionistes. Elle se trouve sur une réserve importante d’eau, la deuxième de toute la Cisjordanie. Puis elle a une grande ressemblance avec le Sud du Liban. Ce qui les incite à l’utiliser comme terrain d’entraînement militaire.

Omar al-Anbousi est membre de la municipalité de Tobas. Il souligne que les occupants sionistes rendent la vie impossible à la population locale. Ils lui interdisent toute construction, la laissant survivre dans des ruines. Et même ces ruines sont souvent menacées de destruction. Et mêmes le siège de la municipalité, pourtant en zinc, a été à plusieurs reprises détruit.

Les forces de l’occupation sioniste y mènent leurs entraînements et y laissent traîner leurs déchets, sans aucune considération pour la vie humaine. Il y a eu quelque soixante-dix victimes, morts, blessés, handicapés. Beaucoup de moutons en fini par mourir, conclut al-Anbousi.

L’agriculteur Abou Ahmed Sawafida habite dans la zone d’al-Malih depuis plus de quarante ans. Il se plaint de toutes les conditions difficiles qui attaquent la zone et ses habitants. « La saison du blé était catastrophique cette année. L’eau rare. Et l’autorité palestinienne ne fait rien », dit-il.

A noter enfin que la zone al-Maleh et les tentes du Nord représentent deux tiers de toute la vallée d’al-Aghwar (Jourdain). En 1967, avant l’occupation sioniste, il y avait quelque treize localités et villages. Beaucoup moins de nos jours.

 

 

   

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Source: CPI
http://french.palinfo.com/...

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