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Rapport

Abou Djihad, parcours d’un grand combattant,
d’un résistant jusqu’au dernier souffle !

CPI


Photo : CPI

Vendredi 27 avril 2018

Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI

Lundi dernier, le 16 avril 2018, nous avons vécu la 30ème commémoration de l’assassinat du résistant Khalil al-Wazir, connu par son surnom Abou Djihad. Il est connu comme étant l’ingénieur de la Première Intifada, en 1987. Il a mis les grandes lignes de cette Intifada, dans son manifeste bien célèbre du 27 mars 1988, sous le titre : « Continuons la charge ! Pas une voix plus haute que celle de l’Intifada ».

"Israël" a assassiné Abou Djihad en Tunisie, en 1988, à l’aube du 16 avril. C’étaient des équipes commandos israéliennes qui l’ont tué sur la plage Raoued, vers le port de Cartage en Tunisie.

Une équipe a envahi sa maison, pour tuer sa garde. Une autre équipe est partie pour le chercher. Il avait entendu des bruits et est descendu pour voir ce qui se passait. A ce moment-là, soixante-dix balles ont pénétré son corps. Il est tombé en martyre sur-le-champ et a mérité le titre de « prince des martyrs de la Palestine ».

Le 20 avril 1988, Abou Djihad a été enterré à Damas, après une marche funèbre des plus grandioses. Et dans les territoires palestiniens, le couvre-feu imposé par les occupants sionistes n’a pu empêcher la sortie de manifestations de colère.

Naissance et parcours du combattant

Khalil Ibrahim Mahmoud al-Wazir est né le 10 octobre 1935 dans la ville d’ar-Ramla. Durant la Nakba (la catastrophe de 1948), il l’a quittée avec sa famille pour aller s’installer dans la bande de Gaza. A son départ, il était marié et père de cinq enfants.

Abou Djihad a fait ses études à l’université égyptienne d’Alexandrie, avant d’aller s’installer en Arabie pour un an, puis d’aller habiter au Koweït jusqu’en 1963, où il a rencontré le défunt Yasser Arafat. Ensemble, ils ont mis les premières pierres du mouvement du Fatah.

Un combattant dirigeant

En 1963, il est arrivé en Algérie où il a inauguré un bureau pour le mouvement du Fatah et un camp d’entraînement pour les Palestiniens résidant en Algérie.

En 1965, il est parti vers Damas, où il a installé un siège de la direction militaire de la résistance palestinienne et est devenu le responsable des relations avec les cellules de la résistance à l’intérieur de la Palestine.

Durant la guerre de 1967, il dirigeait des opérations contre l’armée de l’occupation. Et durant les années 1976-1982, Abou Djihad travaillait pour développer les forces combattantes de la révolution palestinienne. Et il a activement participé à la bataille de résistance contre les envahisseurs israéliens de Beyrouth, pendant 88 jours. Après cette longue résistance, il a quitté la capitale libanaise, avec le défunt Yasser Arafat. Puis il s’est installé, avec sa famille, en Tunisie. La Tunisie est devenue une base pour ses tournées dans les pays arabes, tournées destinées à inspecter les Palestiniens éparpillés dans ces pays et leurs forces militaires.

Les opérations d’un grand résistant

Abou Djihad a participé dans plusieurs opérations militaires contre les occupants sionistes. Il a planifié l’opération de l’hôtel Savoy de Tel-Aviv, tuant dix occupants israéliens, l’opération du véhicule piégé en 1975, l’opération qui a tué Albert Levi, expert d’explosifs, et son adjoint, en 1976, l’opération de Dalal al-Maghribi, en 1978, tuant 37 occupants israéliens, l’opération de bombardement du port d’Ilat, en 1979, et des colonies du Nord, en 1981.

Notons enfin qu’"Israël" lui porte la responsabilité de la captivité de huit soldats israéliens, au Liban, pour avoir imposé un échange de prisonniers de grande envergure, la responsabilité de l’explosion du siège du gouverneur israélien dans la ville libanaise de Sour, la responsabilité de l’opération de la centrale nucléaire de Dimona, en 1988.

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Source : Centre Palestinien d'Information
https://french.palinfo.com/...

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