Rapport
Sabra, Chatila et Gaza,
les mêmes victimes et le même bourreau
CPI
Photo:
CPI
Vendredi 26 septembre 2014
Gaza – CPI
Les archives des
crimes et des massacres sionistes commis
à l’égard du peuple palestinien sont
bien riches. Certains de ces crimes en
font rappeler d’autres. Les nouveaux
massacres perpétrés durant la dernière
guerre coloniale menée par les occupants
sionistes contre la bande de Gaza nous
fait revivre le massacre de Sabra et Chatila. Le massacre de Sabra et Chatila
a été commis par les occupants sionistes
et leurs alliés, au Liban, il y a
quelque trente-deux ans de cela. Le
massacre de Sabra et Chatila a laissé
des dizaines et des dizaines de martyrs
palestiniens, en particulier parmi les
femmes et les enfants.
Quelles
différences ?
Aucune différence
entre les anciens massacres et les
nouveaux, à part les armes utilisées.
En effet, pour bien
faire leur massacre de 1982, les forces
sionistes d'occupation avaient profité
de la nuit et de leurs armes blanches
pour tuer les hommes, les femmes et les
enfants, pour ouvrir les ventres des
femmes enceintes, pour tuer même les
fœtus.
Et dans leurs
massacres des plus récents, ils ont
changé leurs armes blanches par des
armes plus sophistiquées, des avions de
chasse et des bombes lourdes. Ces bombes
de plusieurs tonnes, ils les laissaient
tomber sur la tête de civils et sur
leurs maisons et leurs biens, afin de
les rayer totalement de la carte, la
carte de la vie.
Absence de
justice
Les massacres
sionistes contre le peuple palestinien
continuent depuis un siècle, remarque
Yahya Moussa, président de la commission
juridique et des droits de l’homme du
Conseil Législatif Palestinien.
Le problème réside
dans le fait que le monde et l’OLP ne
poursuivent pas les criminels qui ont
perpétré le massacre de Sabra et Chatila
et tous les autres. Cette impunité
encourage les occupants sionistes à
continuer leurs massacres. Cette
impunité leur donne une sorte de
légitimité à continuer leurs massacres.
« En six ans
seulement, nous avons vécu trois
massacres affreux commis à l’encontre du
peuple palestinien, et ça continue »,
dit Moussa à notre Centre Palestinien
d’Information (CPI).
Pourquoi l’autorité
palestinienne de Ramallah ne signe pas
le traité de Rome ? se demande monsieur
le député, un traité qui lui permettra
d’aller porter plainte à la cour pénale
internationale.
Au peuple
de le faire !
« Tout crime ne
s’efface pas par la prescription. C’est
aux Palestiniens de bouger et prendre
leurs droits et leur vie en main, dans
le cas où la communauté internationale
reste silencieuse », suggère Ossam
Younes, directeur du centre Al-Mizan (la
Balance) pour les droits de l’homme.
Depuis 1948, et même
bien avant, le peuple palestinien
souffre de ces massacres. « Les cascades
du sang continuent », dit Younes au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information (CPI). La
justice attend toujours pour assumer son
rôle.
Jusqu’à nos jours,
une décision internationale de poursuite
des occupants sionistes pour leurs
crimes est absente. Pour leur part, les
Palestiniens ne devront jamais faire de
concession sur les droits des victimes,
appelle Younes.
L’homme de loi a
aussi appelé à ne plus perdre de temps.
Il faut aller à la cour pénale
internationale, sans attendre. Il faut
que les victimes prennent ce qui leur
revient, sans attendre. Il faut enfin
frapper le fer tant qu’il est chaud.
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