Rapport
Hébron assoiffée par les occupants
sionistes !
CPI
Photo:
CPI
Mardi 25 août 2015
Al-Khalil – CPI
Les habitants du département
d’Al-Khalil (Hébron), au sud de la
Cisjordanie, ont soif ; en fait, les
occupants sionistes volent l’eau
palestinienne et ne leur en fournissent
que trop peu. Al-Khalil est le plus
grand département de la Cisjordanie, le
plus peuplé et celui qui souffre le plus
de cette crise d’eau créée par les
occupants.
En effet, la ville et les villages du
département d’Al-Khalil souffrent, en
particulier en été, d’une crise mortelle
d’eau. Cette crise fait partie de la
politique discriminatoire des autorités
sionistes qui visent à chasser les
Palestiniens de leurs territoires.
L’histoire se
renouvelle
Isa Al-Omla, coordinateur du comité
de la résistance contre la colonisation,
à l’ouest d’Al-Khalil, indique à notre
Centre Palestinien d’Information (CPI)
que la crise de l’eau se répète chaque
été. C’est les occupants sionistes qui
contrôlent la quantité d’eau fournie aux
villages de l’ouest du département
d’Al-Khalil.
Tout le département d’Al-Khalil
souffre de cette crise, maintenant que
l’occupation sioniste contrôle la
réserve ouest et qu’elle interdit au
Palestiniens le creusement de nouveaux
puits.
L’eau fournie aux Palestiniens est
minime, tandis que l’eau arrive
abondamment aux colonies. Elle est
fournie aux Palestiniens, les vrais
propriétaires, au compte-gouttes et aux
colons en centaines de litres ! Le
Palestinien n’a que vingt-cinq litres
d’eau, le colon reçoit cinq cents
litres !
Une des raisons principales de la
crise est le réseau d’eau très vétuste ;
il y a donc beaucoup de pertes. C’est
aux municipalités locales et aux
ministères de l’autorité de Ramallah de
les restaurer et renouveler.
Exploitation
La crise de l’eau s’accentue et les
commerçants profitent de la saison
estivale pour monter les prix.
Abou Khalil, du village d’Athena, se
plaint en disant qu’il achète de temps à
autre une citerne d’eau à 400 ou 500
shekels, voire 600 shekels en été,
environ 180 dollars, un vrai fardeau
pour la famille palestinienne.
Les Palestiniens se voient obligés
d’acheter l’eau en grandes quantités,
car les villages de la ligne ouest ne
possèdent même pas un réseau qui atteint
leurs maisons.
La souffrance s’accentue surtout à
partir du mois de mai jusqu’au mois
d’octobre, et même jusqu’au mois de
novembre, dit-il. Tous les appels de
détresses lancés à l’autorité des eaux
restent lettre morte. Les occupants
sionistes extorquent l’eau, sans que
l’autorité palestinienne ne fasse
quelque chose, mettant la vie des
villageois, leurs familles, leurs
enfants, leurs troupeaux, leurs
propriétés en danger. L’objectif est de
les chasser de leurs territoires.
Finalement, les occupants sionistes
mettent la main sur 85% des sources de
la Cisjordanie et contrôlent les eaux de
surface et les eaux souterraines. De
plus, ils ont créé d’énormes réservoirs
vers les rivières et les riches sources
pour les voler. Par ailleurs, les colons
sionistes mettent la main sur des
dizaines de sources pendant que les
Palestiniens n’ont même pas le droit de
creuser des puits, sinon ils seront
détruits.
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