Rapport
Le déchet toxique :
exportation de la
mort par "Israël" !
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 24 novembre 2017
Ramallah – CPI
Les autorités de
l’occupation sioniste transforment les
territoires occupés de la Cisjordanie en
déchèterie pour ses éléments toxiques.
Pour beaucoup de ces éléments, on ne
sait même pas de quoi il s’agit.
Beaucoup de Palestiniens essaient de
faire face à ce phénomène. Leurs efforts
restent cependant modestes. En effet, un bon
nombre d’usines israéliennes, à
l’intérieur des territoires palestiniens
occupés en 1948 et même dans colonies
industrielles installées abusivement
surs les territoires de la Cisjordanie,
se débarrassent des déchets de leurs
usines en les enterrant sous les
terrains de la Cisjordanie. Les coûts ne
sont pas élevés, le transport est plus
facile.
Le problème, c’est
que des Arabes, habitants des
territoires palestiniens occupés en 1948
ou même de Cisjordanie, les aident pour
de l’argent.
Selon des
organisations juridiques, des
entreprises sionistes ont enterré leurs
déchets toxiques dangereux dans plus de
cinquante sites en Cisjordanie.
Ali Chabitta,
habitant du village d’Azzun, à l’est de
Qalqilia, attire l’attention de notre
Centre Palestinien d’Information sur un
site douteux entre son village et celui
de Jayous. Les occupants sionistes
utilisent ce site pour cacher leurs
déchets. Avec ses vapeurs chimiques, il
est dangereux, très dangereux pour la
population.
Récemment, des
camions porteurs de déchets sionistes
dangereux allant vers la déchetterie de
Zahrat al-Finjan, au nord du département
de Jénine, au nord de la Cisjordanie,
n’ont pu cacher leur acte terrible.
Cette affaire reste un cas parmi
d’autres.
Les occupants
sionistes profitent des déchetteries de
la Cisjordanie pour leurs déchets
dangereux dont celle de Zahrat al-Finjan,
construite il y a une dizaine d’années
et respectant les normes
internationales. Ils y laissent leurs
poubelles contre 100 dollars pour des
collaborateurs, et même parfois 50
dollars seulement, évitant de payer cher
des déchetteries israéliennes
réglementées.
Ces dernières
années, cet état de cause est
malheureusement en augmentation, dit
George Karzam.
Crimes sans
punitions
Le problème le plus
grave est celui des services de
l’autorité de Ramallah qui ne font rien
contre ces courtiers et propriétaires
locaux collaborateurs avec les occupants
sionistes dans cette affaire des plus
dangereuses pour la santé publique
palestinienne. Ces propriétaires
prétendent ne pas connaître la
constitution de ces déchets, bien qu’ils
reçoivent de l’argent contre ces
transactions douteuses.
A noter que le
droit palestinien punit cet acte par la
perpétuité. Cependant, personne n’a été
jugé. Cela fait répandre la loi de
l’impunité chez ces criminels.
L’officier de la
douane palestinienne reconnaît, en
parlant à notre correspondant, qu’il y
manque un vrai suivi.
Des officiers
palestiniens de l’environnement
expriment, pour leur part, la passivité
de l’autorité judiciaire. Cette autorité
laisse les criminels libres contre une
garantie financière.
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