Rapport
Qerqech : un tableau naturel isolé
par la colonisation
CPI
Photo: CPI
Mardi 24 juin 2014
Silfit – CPI
Le département de Silfit souffre de ces colons sionistes
qui l’étouffent. Il souffre de la
construction coloniale qui continue
vingt-quatre heures sur vingt-quatre,
faisant fi des sites historiques de la
région, comme la ruine de Qerqech. Elle
se trouve entre la ville de Silfit et le
village de Broqine. La colonie
industrielle sioniste d’Ariel l’isole de
trois côtés, ne laissant qu’un chemin en
terre la reliant au village de Broqine.
La municipalité de
Broquine met tous ses efforts pour
protéger Qerqech et mettre en avant son
importance historique. Son président
l’avocat Nafeth Barakat amène, de temps
à autre, des visiteurs en ce lieu
historique menacé d’annexion et de
judaïsation. Il appelle à prendre soin
de la zone et à la compter comme une
zone touristique palestinienne.
Les occupants
sionistes, leurs soldats et les colons
agressent même les bergers palestiniens.
Ils les chassent de la zone de temps à
autre.
Les usines de la
colonie sioniste d’Ariel ne cessent de
s’élargir. Elles rasent des terrains et
les isolent par des barbelés, dans le
dessein de mettre la main sur la zone de
Qerqech, ce qui est du déjà vu.
Tout le département
de Silfit souffre d’un vol systématique
de leur patrimoine. A titre d’exemple,
des ouvriers des autorités de
l’occupation ont pratiqué des fouilles
dans la zone d’Al-Chajara, au nord de
Silfit, et ont volé ses effets. Ils ont
isolé la localité de Dir Samaan, au nord
de Kafr Ad-Dik. Ils falsifient les lieux
de Kifl Hares, en les considérant comme
les restes de prophètes d’Israël. La
population devra restaurer ces sites
archéologiques, les maintenir en bon
état et amener des visiteurs, surtout
des écoliers, pour les protéger.
Le ministère
palestinien des patrimoines qualifie
comme patrimoine historique la ruine de
Qerqech appartenant à l’époque romaine.
Pour sa part, le
chercheur Khaled Maali attire
l’attention sur la beauté du site de
Qerqech. C’est un tableau très beau
taillé dans la roche depuis l’ancienne
époque romaine. Il faut le classer parmi
les sites archéologiques et publier des
brochures qui en parlent. Ce tableau
naturel a la malchance de se trouver
près de la colonie sioniste d’Ariel et
d’être envié par les colons sionistes.
Ce site contient un
bon nombre de grottes, d’étangs, de
puits, de voies, de dessins sur des
roches.
Le département de
Silfit est riche de ses quatre cents
sites archéologiques, dit le chercheur.
Les occupants sionistes prétendent que
certaines parties de ces sites remontent
à leur époque, dit Maali.
Maali appelle à
renforcer chez les Palestiniens la prise
de conscience de l’importance de leur
patrimoine et à inciter les gens à la
nécessité de protéger les sites
archéologiques, en particulier ceux se
trouvant à proximité de colonies
sionistes, à dénoncer les violations de
l’occupation sioniste envers la culture,
la civilisation et l’histoire
palestiniennes.
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