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Rapport

Hadja Fahima raconte ses souvenirs
et les douleurs de la Nakba

CPI


Photo : CPI

Mercredi 24 mai 2017

Jénine – CPI

Sur le seuil de sa maison, dans une ruelle du camp de réfugiés palestiniens de Jénine, au nord de la Cisjordanie, l’octogénaire hadja Fahima Khalil Mostapha an-Nassri, entourée de ses voisines et ses petits-enfants et des enfants du quartier, raconte les quatre guerres qui ont frappé la Palestine, en commençant par celle de la Nakba (la catastrophe de 1948) et en terminant par celle du camp de Jénine en 2002.

Hadja Fahima avait mis son fils Abdou al-Jabbar au monde trois jours seulement avant la Nakba, avant que le groupe terroriste sioniste Haganah attaque son village, le village de Zar’in. « Lorsque le bébé pleurait, mon mari me demandait de le faire taire, afin que les bandits n’entendent pas son cri. Puis nous, avec les habitants du village, nous avons été obligés de passer une nuit entière dans la mosquée de Zar’in », dit-elle.

Elle ajoute au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information que sont encore bien vivants les vacarmes des avions, des balles, des missiles, des obus tirés intensivement sur les villageois, sur le chemin de l’exil. Quelques longues heures plus tard, ils arrivent au village de Barqine où ils sont restés quatre jours avant de s’éparpiller.

Sa famille a déménagé d’une localité à une autre, souvent sans couverture hormis le ciel, avant d’arriver enfin au camp de Jénine, qui venait d’être installé par l’UNRWA, où elle a eu sa maison.

Les Palestiniens disparus

Hadja Fahima se souvient de son mari Mostapha Abdou Al-Jabbar qu’elle a perdu trois jours après la Nakba. Il n’était pas le seul, les familles palestiniennes ont perdu beaucoup de leurs jeunes.

Dix ans plus tard, on a su que les forces de l’occupation sioniste les avaient mis à mort dans la ville d’an-Nassira (Nazareth), sans rendre les corps à leurs familles.

Le départ de son père

Hadja Fahima n’oublie pas son père Khalil al-Ali qui luttait contre l’occupation britannique et a été assassiné par ses forces, après l’avoir arrêté.

L’inoubliable village de Zar’in

L’octogénaire hadja Fahima nous parle de l’avant-Nakba. Les habitants du village de Zar’in travaillaient leurs terres et plantaient le sésame, le blé, l’orge, la vesce. L’élevage de moutons et de vaches faisait partie de leurs sources de vie.

Soixante-neuf ans après la Nakba, Mme Fahima survit avec sa fille Amer. Elle souffre de la vieillisse, de problèmes d’articulations et surtout de l’éloignement de sa patrie.

Loin de son village d’origine, elle soupire et exprime son souhait d’arriver à la maison qui l’a vue naître, à sa terre, son village de Zar’in qu’elle considère comme étant le plus beau village. Aucun village ne pourra l’égaler, dit-elle.

 

 

   

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Source : Centre Palestinien d'Information
https://french.palinfo.com/...

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