Rapport
Le départ du tueur professionnel Meir
Dagan
CPI
Photo: CPI
Jeudi 24 mars 2016
Gaza – CPI
Après 53 ans de crimes, de
tueries, d’assassinats pratiqués à
l’encontre de notre peuple palestinien,
ses leaders, ses symboles, Meir Dagan
meurt, jeudi dernier.
Une petite biographie
Dans le train venant de la
Sibérie et allant en Pologne naquit Meir
Dagan. Il n’avait que cinq ans lorsqu’il
arriva en Palestine, avec ses parents et
tous les membres de sa famille. Plus
tard, on découvrit qu’ils n’étaient pas
vraiment de sa famille, mais des
sionistes qui se rassemblèrent pour
constituer un semblant de famille.
Un parcours criminel
Meir Dagan commença son
parcours militaire, politique, criminel
à dix-huit ans, en joignant l’armée de
l’occupation. Il la servit quelque
trente-trois ans. Il termina son service
comme major-général.
En 1963, Meir Dagan fut désigné
comme le chef de la région du Sud du
Liban. Il y resta jusqu’en 1980 où il
rejoignit le service extérieur de
renseignements (le Mossad).
Meir Dagan occupa plusieurs
fonctions. Commandant d’une unité
blindée. Commandant d’unité de liaison
au Liban. Directeur de la division
d’opérations de l’état-major de l’armée.
Plus tard, Meir Dagan mit en
place l’unité spéciale Rimon,
spécialisée dans la poursuite des
membres de la résistance palestinienne
dans la bande de Gaza. Il participa à la
guerre de 1967, à la guerre de 1973, à
la guerre contre le Liban en 1982.
Plus tard, il travailla au
« bureau de lutte contre le
terrorisme », puis il prit la fonction
de conseiller de l’état-major de l’armée
de l’occupation.
En 2002, il fut désigné comme
président dudit service du Mossad. A
deux reprises, son mandat fut renouvelé.
Il y resta jusqu’en 2010.
Meir Dagan participa au projet
d’assassinat d’Imad Moghniya, grand chef
militaire du parti libanais Hezbollah,
ainsi qu’au projet de bombardement de la
caravane soudanaise sur sa route vers la
bande de Gaza, en 2009.
Dagan joua un grand rôle dans
l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, un
leader du mouvement islamique Hamas, à
Dubaï, en 2010. Il fut obligé de
démissionner de sa fonction, en 2011,
après une vague de protestations.
Des rapports sionistes
confirment que Meir Dagan n’était pas
moins sanguinaire que son chef Ariel
Sharon avec qui il travailla main dans
la main pendant bien longtemps. Il
supervisa une unité spéciale destinée à
poursuivre et à exécuter des
Palestiniens dits recherchés, dans la
bande de Gaza, au moment où Sharon
occupait la direction du Sud, en 1976.
Selon des sources sionistes,
Sharon n’hésitait pas à qualifier Meir
Dagan de maître de chantier corrompu qui
n’avait aucun scrupule à faire n’importe
quoi, un hors-la-loi sans éthique qui
n’avait comme spécialité que de
« séparer la tête de l’Arabe de son
corps ».
La maladie et la mort
Le cancer frappa Meir Dagan de
plein fouet au foie et à la foi ; une
opération chirurgicale connut un bon
succès, provisoirement. Les maladies et
les malédictions des innocents reprirent
leur force et l’attaquèrent de nouveau
et le poussèrent sur le chemin de
l’enfer.
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