Rapport
Des services de sécurité bien organisés,
un héritage du commandant martyr Saïd
Siyam
CPI
Photo: CPI
Vendredi 24 janvier 2014
Gaza – CPI
Les noyaux des services de sécurité
de la bande de Gaza, c’est le martyr
chef Saïd Siyam qui les a mis en place.
Siyam était homme qui parlait peu mais
travaillait beaucoup.
Personne ne pensait que la « force
exécutive », tissée par l’ancien
ministre palestinien de l’intérieur Saïd
Siyam, en 2006, de quelque centaines de
personnes seulement, serait une vraie
armée. Maintenant, tout le monde en est
convaincu, après avoir vu le défilé de
ces services parcourir Gaza, lundi
dernier.
Pour son défilé, le ministre de
l’intérieur a choisi le jour de la
commémoration du départ de Siyam, en
2009, assassiné par les occupants
sionistes durant leur guerre agressive
de fin 2008 et début 2009.
« Un commandant part, mille le
succèdent »
Le ministre martyr de l’intérieur de
la sécurité national Saïd Siyam nous a
laissé ce slogan : « Un commandant part,
mille lui succèdent », avant que les
occupants sionistes ne l’assassinent.
Siyam, appelé Abou Mossaab, nous a
quitté en laissant derrière lui de
nombreux enfants et petits-enfants. Ces
derniers lui sont fidèles, ils
empruntent le même chemin, suivent les
instructions qu’il donnait lorsqu’il
était ministre de l’intérieur afin
d’assurer la sécurité, protéger la
résistance, respecter le peuple
palestinien et la patrie.
Un chef exceptionnel
Nous vivons la cinquième
commémoration de Saïd Siyam, un homme
exceptionnel pour un temps exceptionnel.
Il a pu construire des services de
sécurité efficace. Cette construction
n’est toujours pas au goût des
Israéliens, mais de celui du peuple
palestinien qui a enfin trouvé la
sécurité perdue depuis des années. Siyam
n’est pas resté confiné dans son bureau
pour servir son peuple. Il travaillait
sur le terrain et c’était sur le terrain
qu’il est tombé en martyre.
Et de nos jours, le ministère de
l’intérieur est commandé par le ministre
Fathi Hammad. Sur tous les niveaux, il
suit le ministre martyr, sur les niveaux
humain, administratif, professionnel.
Tous les membres des services de
sécurité se souviennent toujours du
ministre martyr, de ses mots, de sa
conduite exemplaire : patience,
humilité, résistance, solidarité. Cela
leur donne le courage et la volonté de
continuer à servir leur peuple
injustement encerclé.
Siyam était une personne calme, dit
son fils Mossaab. Avec beaucoup de
douceur, « il tenait à nous donner une
éducation islamique ». Et à la maison et
avec sa famille, « il ne manquait aucun
de ses devoirs », ajoute-t-il.
Dix jours avant sa tombée en martyre,
il a demandé son passeport à sa femme.
Veux-tu voyager ? lui a-t-elle demandé.
Non, mais pour qu’on puisse
m’identifier, a-t-il répondu calmement
comme s’il savait que son départ vers
l’au-delà était imminent.
Une popularité sans faille
Le martyr Siyam était respecté par
tout le monde. Beaucoup ont voté pour
lui, lors des élections législatives de
2006. C’était un homme de parole, un
éducateur efficace, un grand chef. Sour
tous les chemins de la bienfaisance, il
a laissé ses traces.
Tout un chacun se rappelle du martyr
Siyam dans ses derniers moments où il
devançait les résistants. Siyam ne
voulait pas fuir le combat et se
cacher : « Je suis un résistant avant
tout, je continue à protéger la
résistance, je ne laisse pas tomber les
habitants de Gaza, je souffrirai tout ce
qu’ils souffriront ».
Les
rapports du CPI
Les
opinions du CPI
Les dernières mises à jour
|