Rapport du CPI
Le cancer : un
fardeau supplémentaire
dans les prisons sionistes
CPI
Photo: CPI
Jeudi 23 mai 2013
Ramallah – CPI
Dans les prisons de
l’occupation sioniste, le cancer est en
augmentation constante. Le cancer a déjà
tué le captif Maysara Abou Hamdiyya, il
y a peu de temps. C’est une conséquence
naturelle à la négligence médicale
pratiquée par les occupants sionistes et
leur administration pénitentiaire.
Le captif Assi,
une urgence
Tareq Mahmoud Assi,
originaire du camp de Bilatta, 30 ans,
souffre de la prison sioniste de Majdo
et d’un cancer intestinal. Sa maladie
avancée se détériore de plus en plus et
rapidement.
Sans donner une
raison valable, l’administration
pénitentiaire sioniste a reporté sa date
de son opération chirurgicale. Cette
décision mettra sa vie en réel danger,
dit sa famille au correspondant du
Centre Palestinien d’Information (CPI).
En fait, il souffre
de douleurs au ventre. Les examens
médicaux ont révélé un cancer du côlon ;
il a besoin d’une intervention
chirurgicale urgente.
Notons qu’Assi avait
été détenu le 23 juillet 2005 pour une
peine de vingt ans. C’est dans la prison
que son cancer a été révélé.
Course contre la
montre
Selon des sources
juridiques, cinq autres captifs sont en
course contre la montre avec leur
cancer.
Il y a le captif
Motassim Radad, 30 ans, originaire de la
ville de Tulkarem, détenu le 12 janvier
2006, condamné à 25 ans.
Il souffre d’un
cancer aux douleurs sévères, de graves
hémorragies internes, d’infections
cancéreuses. Il perd du poids, de plus
en plus. Il reçoit un traitement
chimiothérapique.
Puis il y a aussi le
captif Fawwaz Sabaa Baara, 37 ans,
arrêté le 21 octobre 2004 et condamné à
trois fois la perpétuité. Il souffre
d’une tumeur à la tête et au cou,
traitée aussi par la chimiothérapie.
Nous avons aussi le
captif Amer Mohammed Bahar, 31 ans, du
village d’Abou Dis, condamné à dix ans
de prison. Il souffre de tumeurs et
d’infections à l’estomac et au côlon.
Nous avons aussi le
captif Tareq Abdou Al-Lattif Sbaïna, 24
ans, du village de Zababida, du
département de Jénine, et le captif
Mahmoud Al-Charha, de la ville
d’Al-Khalil, qui souffrent aussi d’un
cancer et de tumeurs.
La maladie avance
La mère du captif
Amer Bahar dit à notre envoyé que
l’administration pénitentiaire sioniste
a refusé tout soin à son fils depuis
l’apparition de sa maladie. La maladie
bien installée, le traitement ne fera
rien.
C’est un meurtre, dit
la mère. Il faut des actions sur la
scène locale et internationale.
Le cancer se
propage !
Fouad Al-Khafach,
directeur du centre Ahrar pour les
études des captifs et des droits de
l’homme, informe notre envoyé qu’il n’y
a pas cinq mais treize captifs souffrant
d’un cancer.
C’est la négligence
médicale pratiquée par l’administration
pénitentiaire sioniste qui est la cause
principale de la propagation du cancer
dans les prisons sionistes.
Khafach souligne que
les occupants sionistes ont même arrêté
récemment un Palestinien touché d’un
cancer, sans aucune attention à son état
de santé.
Le directeur du
centre Ahrar pour les études des captifs
et des droits de l’homme attire
l’attention sur le fait que la
négligence médicale pratiquée dans les
prisons sionistes fait de plus en plus
de victimes. Cette négligence a tué le
captif Achraf Abou Tharï, le captif
Zohaïr Libada, le captif Maysara Abou
Hamdiya.
Cette négligence
médicale suscite par conséquent une
forte inquiétude chez les familles des
captifs.
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