Rapport
Sur les frontières de Gaza, les
occupants brisent
l’espoir des agriculteurs palestiniens
CPI
Photo :
CPI
Mardi 23 janvier 2018
Gaza – CPI
C’est avec beaucoup de peine que
l’agriculteur Mohammed Rachad Abou Asr,
30 ans, voit la terre de sa famille,
quatre hectares environ, brûlée par les
produits toxiques pulvérisés par les
avions sionistes. Ils ont pulvérisé de
tels produits dans toutes les zones
frontalières, entre la bande de Gaza et
les territoires palestiniens occupés en
1948.
Abou Asr parle au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information de la
dévastation dont ses moissons sont le
sujet, la source unique de revenus de sa
famille, surtout dans ces conditions
économiques difficiles de la bande de
Gaza.
L’agriculteur
palestinien Abou Asr se déplace entre
ses plantations de haricots et ses épis
de blé, les yeux en larmes. Il crie
fort, voyant les dégâts. Il appelle le
monde entier à intervenir afin d’arrêter
ce crime israélien contre les terrains
agricoles.
Crime incessant
L’affaire d’Abou
Asr n’est pas nouvelle. Durant les seize
dernières années, les agriculteurs dont
les terrains ont la malchance de se
trouver sur les frontières orientales de
la bande de Gaza, la malchance d’être
sous les produits toxiques, des
pesticides inconnues, des avions
sionistes, doivent subir leurs méfaits.
Nazar al-Wahidi,
directeur du bureau général du sol et de
l’irrigation, souligne que plus de deux
mille hectares de terrains agricoles
palestiniens sont annuellement touchés
par des produits toxiques inconnus
pulvérisés par les avions de
l’occupation sioniste. Les occupants
visent à détruire les terrains agricoles
et couper les sources de vie des
Palestiniens.
Assassinat total de
l’agriculture palestinienne
Ces produits lancés
par les avions sionistes tuent non
seulement les plantations, mais de plus,
la terre ne sera bonne pour être
retravaillée qu’un an plus tard. Des
pertes inestimables.
Les occupants
sionistes pulvérisent ces produits
chimiques sans aucune coordination ni
avec la bande de Gaza, ni avec aucune
institution internationale. De plus, la
santé des Palestiniens est aussi touchée
de plein fouet.
Dangerosité aggravée
Le problème, c’est
que le ministère de l’agriculture
palestinien ne connaît même pas la
constitution de ces produits toxiques,
dit le responsable Nazar al-Wahidi. Le
ministère ne pourra alors offrir de
conseils aux Palestiniens concernés.
Les occupants
sionistes voudraient éliminer ces
plantes, car elles cachent
l’infiltration des résistants vers les
territoires palestiniens occupés en
1948. C’est le prétexte présenté par les
occupants.
Mais Nazar al-Wahidi
réfute avec force ces excuses. Les
plantes de ces zones ne dépassent 50
centimètres, un mètre tout au plus.
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