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L'Etat hébreu mène une véritable guerre
contre les tentes bédouines d'Al-Agwar

CPI


Photo: CPI

Mardi 22 octobre 2013

Al-Agwar – CPI

L’aïd Al-Adha, la célébration de l’acte final du pèlerinage, est une fête pour tous les Musulmans du Monde. Mais cette fois, elle ne l’était pas pour les bédouins d’Al-Agwar Al-Chimaliya.

En fait, à la veille de cette célébration religieuse, les agissements sionistes avaient mis cette population sur le qui-vive, surtout dans vallée d’Al-Maleh.

Hossein Abou Zahra habite dans la zone d’Al-Mita. Il informe le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Les forces sionistes d'occupation ont délivré des préavis, le jour d’Arafat, la veille de l’Aïd, aux habitants de Karbat Al-Mitah, Al-Bordj et Baziq de la région d’Al-Agwar. Ils leur ordonnent d’évacuer les zones pour laisser la place à des entraînements militaires. Nous savons que leur intention n’est que de saboter notre fête ».

La résistance de la population, épaulée par certaines organisations juridiques et internationales, avait pu repousser cette évacuation pour après l’aïd béni, a-t-il ajouté.

Quel sens pourrait prendre une fête, lorsqu’on est menacé d’expulsion, d’errance dans les montagnes, pour une prétendue raison d’entraînements militaires ? se demande-t-il. « Mais nous ne partirons jamais », dit-il, la détermination aux yeux.

Mme Haniya Abou Zahou habite à Kharbat Al-Mitah. Elle dit que la population a fêté l’aïd, défiant les menaces sionistes : « Nous avons semé la joie dans les cœurs de nos enfants, explique-t-elle. Nous avons égorgé des moutons. Nous ne quitterons jamais notre terre. Cela fait des décennies que nous vivons ici, parmi les balles maladroites de leurs entraînements. Nous y resterons jusqu’à ce qu’Allah (le Tout Puissant) en décide autrement ».

Prudence et vigilance

Aref Daragma, président du conseil du village d’Al-Maleh et d’Al-Agwar Al-Chimaliya, souligne au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants sionistes ont donné l’ordre d’évacuer les tentes à une vingtaine de familles des zones d’Al-Bordj, Al-Mitah, dans la vallée d’Al-Maleh et Baziq, vers Tobas.

Les ordres précisaient qu’ils devraient quitter leurs tentes, leurs domiciles, de cinq heures jusqu’à neuf heures du matin, le premier jour de l’aïd, note Aref. Il s’agissait de 70 personnes dont 35 enfants qui ne s’attendaient pas à un tel agissement, mais à fêter leur aïd, comme tous les enfants musulmans du Monde.

Pourquoi choisir ces heures matinales, le jour d’une célébration religieuse ? se demande-t-il.

L’endurance des familles et l’intervention de certaines organisations internationales ont mis les occupants sionistes au pied du mur, des occupants qui ont montré leur vrai visage bien sombre. Même durant les guerres, les bruits de combats se calment pendant de tels jours, confirme Daragma.

Sur le qui-vive !

Le Palestinien Ridwan Zawahira, habitant de la zone d’Abordj, est en état d’alerte vingt-quatre sur vingt-quatre. Lui et les siens ne savent pas à quel moment les occupants sionistes leur ordonneront d’évacuer leurs domiciles pour un ou plusieurs jours durant lesquels les forces sionistes d'occupation utiliseront leurs chars, leurs tanks, leurs hélicoptères, sans aucun égard pour une population anéantie. Ils laissent les bédouins à leur sort, sans domicile, souvent dans un carré de terrain délimité. Les bédouins perdent souvent beaucoup de leurs affaires, déjà pauvres, durant ces agissements, fait-il savoir.

Ces manœuvres militaires à répétition, surtout dans ces zones bédouines d’Al-Agwar, sont un moyen utilisé pour faire pression sur leurs habitants afin qu’ils les quittent définitivement, dit pour sa part Khaled Mansour, membre du bureau politique du peuple palestinien.

L’Etat hébreu mène purement et simplement une politique de nettoyage ethnique des plus désastreuses, dans le but de mettre la main sur le plus grand nombre possible de terrains et réduire le nombre de Palestiniens. Des agissements servant ses intentions futures.

Notons que les forces sionistes d'occupation ne sont pas à court de terrains. Elles ne se trouvent jamais obligées de pousser cette population, ces enfants, ces personnes âgées, ces femmes à quitter leurs domiciles et aller errer sur des terrains sans eau et sans herbes pour leurs animaux. Le Monde ne doit-il pas se réveiller un jour, ne serait-ce que pour une seconde, pour voir ce qui ce passe contre ces gens sans force, sans arme ?

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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