Rapport
Le martyr as-Salihi, assassiné par les
sionistes
avec sang-froid et devant sa mère
CPI
Photo du
CPI
Dimanche 22 janvier 2017
Naplouse – CPI
La sexagénaire Hadja Om Mohammed ne
pensait pas que les balles qui avaient
déchiré le calme du camp de réfugiés
palestiniens d’al-Fariaa, au nord-est de
la ville de Naplouse, allaient être le
prologue d’autres balles tirées dans le
cœur de sa maison, tirées pour
assassiner son fils unique, devant ses
yeux.
Mme Om
Mohammed est originaire de la ville
al-Lad (Lod), à l’intérieur des
territoires palestiniens occupés en
1948. Son fils unique Mohammed as-Salihi
est un ancien captif qui a perdu six ans
de sa vie dans les prisons de
l’occupation sioniste.
Tué
avec sang-froid
Hadja
Om Mohammed raconte aux voisins qui se
sont rués vers sa maison ce qui s’était
passé.
En fait, un groupe de soldats de
l'occupation sioniste avait envahi la
maison, dans l’intention d’aller vers
une autre maison. Lorsque son fils
voulait les empêcher d’utiliser leur
maison comme point de passage vers une
maison voisine, les soldats l’ont tué
sur-le-champ, tirant plusieurs balles
dans plusieurs parties de son corps.
Le
Centre palestinien pour les droits de
l’homme a mené des enquêtes. Selon cette
enquête, à deux heures du matin, des
forces de l’occupation sioniste,
épaulées par plusieurs engins
militaires, avaient envahi le camp de
réfugiés palestiniens d’al-Fariaa, au
sud de la ville de Tobas. Les soldats
ont ensuite encerclé la maison du
Palestinien Mohammed Sombhi Ahmed Khamis
Salihi, 33 ans, vers l’école de l’UNRWA
et le Club sportif, pour l’interpeller.
Puis,
quelques soldats avaient sauté la
clôture extérieure de la maison.
Mohammed et sa mère ont entendu leur
bruit. Les soldats ont poussé avec force
la mère sexagénaire vers une chaise et
l’un d’eux a sorti son silencieux et a
directement tiré cinq balles vers le
fils. Les balles ont perforé son cou, sa
poitrine, sa main, son aisselle, sa
cuisse et l’ont tué sur-le-champ devant
les yeux de sa pauvre mère bien âgée.
La
mère a souligné qu’elle n’avait entendu
aucun bruit, si ce n’est le feu quittant
le pistolet tuant son fils.
Le
leader palestinien Khaled Mansour est
arrivé tout de suite après le départ des
forces de l’occupation sioniste. Il a
remarqué le martyr Mohammed étendu par
terre, baignant dans son sang, et tous
les indices montraient qu’il avait été
tué à bout portant.
Très
triste et très douloureuse était la
scène de la pauvre mère assise sur le
seuil de son humble maison, regardant le
corps de son fils porté par les jeunes
vers la clinique publique de Tobas. Elle
avait perdu son mari, il y a deux mois,
et maintenant son fils.
Cris de
colère
En
effet, des dizaines de jeunes
palestiniens se sont rués vers la maison
du martyr as-Salihi. Ils l’ont porté et
l’ont fait tourner partout dans les rues
et ruelles du camp, en extériorisant
leur colère.
Notons
enfin que le martyr Mohammed avait 32
ans le jour de sa mort, le mardi 10
janvier 2017, assassiné avec sang-froid
par les forces de l’occupation sioniste
qui avaient envahi sa maison et violente
sa mère âgée.
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