Rapport
Le Hamas, 28 ans de résistance héroïque
CPI
Photo:
CPI
Lundi 21 décembre 2015
Gaza – CPI
Le Hamas est un mouvement de
résistance, populaire, islamique,
national, palestinien. Il travaille pour
préparer le terrain afin que le peuple
palestinien puisse se libérer de
l’injustice, libérer sa terre et faire
face au projet sioniste.
Le Hamas est devenu une charnière
importante de la cause palestinienne et
son histoire. Il est né quelques jours
seulement après le déclenchement de la
Première Intifada. Quelques jours après
ce déclenchement, le mouvement de la
résistance islamique a diffusé un
communiqué annonçant sa naissance.
C’était le 14 décembre 1987. Deux mois
plus tard, on a commencé à l’appeler par
ses initiales : Hamas.
Il est vrai que le Hamas est
officiellement né à cette date-là, mais
ses racines s’étendent plus loin dans
l’histoire, aux années quarante du
siècle dernier. En fait, les Frères
Musulmans, les fondateurs du Hamas, ont
utilisé d’autres noms pour leurs
organisations mises au service de la
cause palestinienne dont « le mouvement
islamique », « les jeunes musulmans »,
« l’assemblée islamique ».
Dès sa naissance, le mouvement du
Hamas est devenu un élément actif de la
Première Intifada, par ses opérations de
qualité et par ses activités sociales de
bienfaisance.
Les principes
Le mouvement de la résistance
islamique Hamas considère la terre de la
Palestine comme un legs islamique, à ne
pas toucher jusqu’au jour du jugement.
Ainsi, aucune personne, aucun Etat,
arabe ou non, aucun président ou roi,
aucune organisation, palestinienne,
arabe ou étrangère, ne peut en céder la
moindre partie.
Et le premier janvier 1991, le nom
des brigades d’Al-Qassam a vu le jour.
Elles ont déjà annoncé que ses
combattants venaient de mener une
opération de qualité, en tuant un
responsable de sécurité d’une colonie
sioniste installée en Cisjordanie
occupée.
Puis durant les années 2002-2004, les
chefs du Hamas ont subi une dure attaque
de la part des forces sionistes
d'occupation, dans le but de limiter son
influence sur la scène locale et
régionale. Plusieurs leaders du
mouvement y ont laissé la vie.
Puis, le 25 juin 2006, la résistance
palestinienne, le Hamas en tête, a pu
mettre la main sur le soldat israélien
Gilad Shalit, dans une opération
militaire très complexe, supervisée par
Ahmed Al-Jaabari, vice-commandant des
brigades d’Al-Qassam. Les résistants
l’ont gardé vivant pour l’échanger
contre des captifs palestiniens.
A la fin de l’année 2008, les
occupants sionistes ont mené une guerre
agressive très vaste contre la bande de
Gaza pour trouver la cachette de leur
soldat Shalit, en vain. Dans cette
guerre, mille quatre cents Palestiniens
sont tombés en martyre et environ six
mille autres ont été blessés.
Le 11 octobre 2011, le mouvement du
Hamas a pu libérer 1027 captifs
palestiniens, en les échangeant contre
le soldat Gilad, après cinq ans de
captivité.
Le 14 novembre 2012, un avion
militaire israélien a attaqué une
voiture au milieu de la bande de Gaza,
visant Ahmed Al-Jaabari, le
vice-commandant général. Les occupants
sionistes ont continué leurs
bombardements les jours suivants. Cent
quatre-vingt Palestiniens sont tombés en
martyre et mille quatre cents autres ont
été blessés.
Les brigades d’Al-Qassam ont tiré des
centaines de roquettes dont certaines
ont atteint Tel-Aviv, la ville d'Al-Quds
et certaines colonies sionistes
lointaines, pour la première fois de
l’histoire du conflit
palestino-israélien.
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