Rapport
Intissar parle et essaie de répandre
l'arabe littéraire
CPI
Photo: CPI
Jeudi 21 avril 2016
Gaza – CPI
L’étudiante Intissar al-Batach
adore l’arabe littéraire. Depuis un
moment, elle ne parle que cette langue
classique, avec une grammaire de
qualité. On l’appelle désormais
« Sibawayh de Gaza », en rapport à
l’imam de la grammaire arabe Amro Ben
Othman Sibawayh. Elle aime l’arabe, la
langue du saint Coran, une langue de
toute beauté.
Désormais, elle ne parle avec
sa famille qu’avec cette langue. Et les
membres de sa famille commencent à
comprendre et appliquer sa grammaire,
tant bien que mal.
L’amour de la langue
Melle Intissar, 19 ans, est
étudiante dans la division des médias et
de la technologie de la communication de
l’Université des sciences appliquées.
Toute personne qui parle avec elle croit
qu’elle plaisante. Mais elle reste
sérieuse et continue de parler en arabe
littéraire.
Elle dit à la correspondante de
notre Centre Palestinien d’Information
(CPI) : « L’arabe littéraire a une
beauté que la langue locale, ou toute
autre langue, n’a guère. Je suis très
fière de le parler couramment. C’est une
langue de qualité. »
Elle souligne que sa famille ne
parle plus avec elle qu’en arabe
littéraire. Même son père, qui ne porte
aucun diplôme, commence à parler de la
même façon, bien qu’il se trouve obligé
de le mélanger avec des mots familiers.
Ses professeurs et ses copines
savent maintenant combien elle aime
l’arabe et l’appellent « Sibawayh de
Gaza », ce qui la rend très heureuse.
Elle est encore plus heureuse
lorsqu’elle voit ses copines essayer de
parler comme elle.
Elle confirme qu’elle tente de
répandre l’arabe littéraire pour qu’elle
soit la langue principale de la société.
Anecdotes
Intissar se montre étonnée de
voir certaines personnes sourire
lorsqu’elle parle de cette façon. Les
mêmes personnes trouvent normal de
parler avec la langue locale mélangée
souvent avec certains termes étrangers !
Elle se rappelle comment chaque
fois qu’elle prend un taxi ou qu’elle
veut acheter quelque chose, le chauffeur
ou le vendeur rit avant de constater que
l’arabe est sa première langue, et
parfois on essaie de parler comme elle.
Elle se trouve très heureuse
lorsqu’elle aide quelqu’un à apprendre
cette belle langue ou lorsque quelqu’un
lui pose une question sur sa grammaire.
C’est avec l’aide d’Allah le
Tout-Puissant et après plusieurs années
d’entraînement qu’elle maîtrise bien la
langue et sa grammaire.
Même ses blagues sont en arabe
classique, ce qui renforce l’admiration
de plus d’un, une admiration pour son
grand intérêt à vouloir maîtriser cette
langue, une langue difficile pour
beaucoup qui prétendent être arabes
pourtant.
L’affaire n’est pas tellement
difficile, tant qu’il y a de la volonté
et de l’amour. L’entraînement et la
pratique aident à la parler de plus en
plus correctement.
Notons enfin que le saint Coran
y est pour beaucoup dans cette affaire,
confirme-t-elle. Il l’a beaucoup aidé à
perfectionner la langue du Paradis.
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