Rapport
L’extrême droite sioniste
aux points stratégiques de l’Etat !
CPI
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CPI
Dimanche 20 décembre 2015
Al-Quds (Jérusalem) occupée – CPI
La droite extrémiste sioniste gagne
du terrain partout dans la société
israélienne. Elle commence même à
prendre pied dans les institutions
militaires et sécuritaires de façon très
exorbitante, inquiétante pour certains
Israéliens, comme l’analyste Alex Fishman.
Alex Fishman a écrit un article dans
le journal hébreu Yediot sous le titre
« La peur pour la génération à venir ».
Il y parle de ce phénomène.
Une stratégie sioniste
Fishman commence par dire que dans
l’armée de l’occupation sioniste, on ne
voit pas de soldats porteurs de chapeaux
de religieux. Ainsi, on pense que le
nombre de ces soldats qui servent
l’armée pour longtemps venant des
milieux religieux est bien bas. Quelle
absurdité ! Le nombre de réservistes qui
viennent des milieux religieux est le
plus grand, surtout dans les brigades
terrestres. Il est rare de voir une
seule brigade sans ces religieux,
confirme-t-il.
En outre, beaucoup ont récemment
critiqué le fait que trois personnes de
la droite extrémiste président désormais
trois institutions importantes : le
Shabak, le Mossad et la police. Puis,
les laïcs ne se sont pas donné la peine
de bloquer l’ascendance des religieux au
sommet militaire.
L’écrivain Fishman a peur de voir
l’extrémisme religieux menacer les bras
officiels de la sécurité, ainsi que de
voir la hiérarchie tomber, de voir une
systématisation des refus d’ordres
militaires, surtout le jour où le
gouvernement israélien devra prendre des
décisions cruciales quant à la question
de la colonisation.
Le président du Chabak ne fait rien
pour abaisser le terrorisme juif, car
lui-même fait partie de ceux qui portent
le chapeau juif.
La direction des
rabbins
L’écrivain pose des questions sur
ceux qui appartiennent au nouveau
sionisme religieux, dirigé par des
rabbins extrémistes qui ne cachent pas
leur refus des ordres. Ceux-là, combien
seront leur nombre ? Quels postes
occuperont-ils ?
L’Etat et l’armée devront donc punir
toute personne ne respectant pas la
morale militaire, de façon persuasive.
Alex Fishman termine son article en
disant que l’armée de l’occupation
sioniste pourra poser son objection sur
le « changement religieux », dans cette
brigade ou dans une autre. Toutefois,
lorsque le phénomène prendra de
l’ampleur, l’affaire sera plus
compliquée et le retour en arrière sera
impossible. La lutte contre l’extrémisme
religieux sioniste ne concernera pas
uniquement les milieux sécuritaires,
mais la société israélienne toute
entière.
Les chefs d’"Israël" et
les rabbins
L’écrivain Fishman veut nous faire
comprendre que les « Israéliens »
eux-mêmes sont les premiers lésés de
l’affaire du sionisme religieux. Il
oublie que tous les leaders de l’entité
sioniste ont terminé des écoles
religieuses extrémistes. Cette
protestation tardive est venue après la
désignation de Yousi Kohen qui avait
terminé l’école du rabbin Hayem Drokman.
Enfin, la société israélienne tend
vers l’extrémiste sioniste. La
désignation de personnalités de
l’extrême droite dans des fonctions
clés, dans cette période de l’Intifada
d’Al-Quds, des personnalités connues
pour leur hostilité aux Palestiniens, en
est la meilleure preuve.
Le dossier soulèvement octobre 2015
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