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Rapport

Dix villages ont reçu l’Aïd de derrière les cubes !

CPI


Photo: CPI

Lundi 19 septembre 2016

Naplouse – CPI

L’Aïd al-Adha, la fête de sacrifice, tous les Musulmans l’ont reçu avec joie ; enfin pas tous. Dix villages du sud de la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie, l’ont reçu dans un climat particulier ; ils n’avaient pas le cœur à la fête, l’ayant reçu sous un siège hermétique imposé par les occupants sionistes, l’ayant reçu de derrière des blocs en ciment.

En effet, les forces de l’occupation sioniste imposent, depuis le début de ce mois de septembre, un siège inhumain aux dix villages du sud de Naplouse : Bita, Hawar, Orta, Odla, Borine, Madma, Assira al-Qabliya, Orif, Jamaine et Einabus. C’est une sanction collective, sous prétexte que les véhicules de colons auraient été des cibles de pierres des jeunes palestiniens de ces villages.

Ce siège a imposé une réalité nouvelle aux villages, en particulier les jours de l’Aïd. Les blocs en ciments, les barrages en sable et en pierre ont transformé ces villages en vraies prisons à ciel ouvert.

La gare routière orientale de la ville de Naplouse est un bon témoin de cet état de cause. Les chauffeurs de taxis trouvent du mal à remplir leurs véhicules ramenant les gens vers les souks.

Le chauffeur Khaled Abdou as-Salam se mettait à côté de sa voiture, l’air triste. Les clients tardaient tant à venir. On a raté l’occasion de l’Aïd, dit-il au correspondant de notre centre d’information.

Avant cette crise, son véhicule de sept sièges n’avait besoin que de cinq petites minutes pour se remplir et commencer son voyage vers les villages voisins. Maintenant plus d’une heure, bien qu’on vive des jours de fête.

En ces jours de fête, les entrées du village sont fermées, ajoute-t-il. Les gens sont contraints de prendre une voiture pour arriver à une entrée du village, puis une autre, à l’extérieur pour atteindre la ville de Naplouse. Et si on voulait prendre son propre véhicule, on devrait parcourir des chemins en terre, des routes impraticables, des sentiers escarpés.

Dans les deux cas, ce sont des souffrances supplémentaires et des coûts insupportables pour beaucoup de familles. Elles laissent alors tomber leur déplacement et leurs achats de fête.

Les préparatifs de l’Aïd freinée !

Le village de Madma et ses voisins vont à la ville de Naplouse pour leurs commissions, normalement. Et normalement, les routes connaissent un mouvement incessant entre le village et la ville, jour et nuit, dit le villageois Ibrahim Nassar.

« Mais qui ose, sous le siège, rester à l’extérieur du village, le soir ? », se demande-t-il.

Le siège non seulement affecte les déplacements des villageois, mais également les prix. Même les prix des fruits et légumes ont anormalement augmenté.

Pour fêter l’Aïd, le Palestinien Waxim Ahmed est allé acheter un peu de fruits, mais les prix l’ont dissuadé. Les prix sont élevés, car le coût du transport est élevé. Les camions doivent emprunter de longues routes pour arriver aux grossistes. Ces grossistes ne se trouvent pourtant qu’à quelques centaines de mètres du village.

Et pour enfoncer encore plus le clou, les occupants provoquent les villageois par leurs invasions, par leur présence au centre du village, par le vacarme de leurs jeeps et leurs sifflets, par leurs bombes lacrymogènes et assourdissantes.

Déchirer les familles

Cet injuste siège prive les villageois de rendre visite à leurs proches d’autres villages, dit Abdou al-Fattah Chahata, habitant du village d’Orif.

Il ajoute :

« Si l’un de nous pensait à rendre visite à un de ses parents à l’extérieur du village, il passerait son temps à marcher sur des chemins en terre, pour y arriver finalement dans un état lamentable. »

 

 

   

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Source: CPI
http://french.palinfo.com/...

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