Rapport
Le tourisme sioniste dans une réelle
crise
CPI
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CPI
Lundi 17 août 2015
Palestine – CPI
Des sources médiatiques sionistes ont
reconnu que le secteur du tourisme de
l’Etat hébreu vit une réelle crise. Des
rapports officiels confirment que le
tourisme a connu cette année une baisse
de 25% par rapport à l’année dernière,
en prenant en compte les six premiers
mois de cette année en cours 2015.
Sous le titre « La crise la plus
dangereuse », un site hébreu a écrit que
les hôtels sont dans une mauvaise passe,
dans une crise, voire une catastrophe.
Les réservations dans les hôtels
d’"Israël" ont baissé de 25%. C’est la
baisse la plus forte depuis assez
longtemps. Les touristes cherchent des
alternatives moins chères que les
hôtels.
Le site précise que la crise du
tourisme intérieur est si profonde que
la baisse a atteint 20% pour le seul
mois de juin et la baisse générale 25%.
Les chiffres de l’Union des hôtels
d’"Israël" ne donnent aucun espoir ; les
hôtels ont enregistré, à travers tout le
pays, quatre nuits d’occupation
seulement par semaine, une baisse de 25%
par rapport à l’année passée 2014.
D’après les rapports israéliens, le
tourisme de la zone d’Eilat a connu la
baisse la plus forte, 46%, suivie par
les zones de la Mer Morte, An-Nazareth,
Al-Quds (Jérusalem), Netanya, Herzliya.
Des difficultés
croissantes
Selon le directeur exécutif de
l’Union des hôtels d’"Israël", les
pertes causées par la crise sont
estimées à quelque 1,2 dollar ; c’est
une crise sans précédent depuis plus
d’une décennie.
Si l’Etat ne mettait pas la main à la
poche pour augmenter les budgets de la
commercialisation du tourisme, le
secteur resterait sans la moindre lueur
d’espoir, ni pour le restant de cette
année 2015, ni pour le début de l’année
prochaine 2016, ajoute le directeur.
Le budget actuel du marketing de 120
millions de dollars est dérisoire ; il
doit très rapidement monter à 170
millions de dollars ; la situation ne
supporte plus le moindre retarde,
remarque-t-il.
La duperie des
facilités
Les occupants sionistes ont prétendu
qu’ils avaient donné aux Palestiniens
beaucoup de facilités de mouvement,
durant le mois béni de Ramadan. Des
analystes ne voient dans ces facilités
qu’un objectif économique.
La volonté des occupants sionistes
n’a été que sortir de leurs problèmes,
leurs crises, leur inflation économique.
En fait, l’afflux de plus d’un million
de Palestiniens, en un temps limité d’un
mois, le mois sacré de Ramadan, allait
donner une bonne dose d’insuline au
marché israélien qui avait beaucoup
perdu pendant sa guerre contre Gaza.
Ainsi, une partie de la compensation
reviendrait des Palestiniens eux-mêmes !
Le boycott extérieur des produits
sionistes serait aussi derrière ces
facilités données aux Palestiniens pour
leur déplacement, pendant le mois béni
de Ramadan. Les Palestiniens viennent
dans la ville d'Al-Quds pour aller à
leur sainte mosquée d’Al-Aqsa. Ils y
font aussi leurs achats, dynamisent
l’économie israélienne, pendant un temps
limité. Cette politique a bien montré
son efficacité.
Par conséquent, laisser entrer un
grand nombre de touristes palestiniens,
croient des analystes, sera désormais
une priorité vitale pour l’économie
sioniste ; les touristes de l’autorité
palestinienne y apporteraient plus d’un
milliard de shekels, une somme bien loin
d’être négligeable.
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