Rapport du CPI
Réfugiés
palestiniens :
un regard toujours vers leurs localités
occupées en 48
CPI
Photo: CPI
Vendredi 17 mai 2013
Gaza – CPI
Un désastre après
un autre. Telle est la vie des réfugiés
palestiniens, depuis la Nakba
(la catastrophe de 1948). Leur regard
reste viré vers les localités, vers les
villages, vers leurs villes desquels ils
avaient été chassés. Le rêve d’y
retourner se renouvelle jour après jour.
Le droit au retour ne tombera jamais
dans la prescription. Les fils et les
petit-fils le garderont jusqu’à sa
réalisation, confirment les réfugiés.
Nous vivons ces
jours-ci la soixante-cinquième
commémoration de la
Nakba.
La commémoration de cet événement a un
goût amer, mais cette fois, la goût est
encore plus amer, avec tout ce qui se
passe pour les Palestiniens dans leurs
camps de réfugiés, dans plusieurs pays
arabes, surtout au Liban, en Jordanie et
encore en Syrie.
Les souffrances des
réfugiés continuent et s’intensifient.
Ils continuent à s’attacher à leur droit
au retour, confirment un certain nombre
d’entre eux venus dans la bande de Gaza
participer à la conférence « Liés pour
le retour ».
Kadomd Ayech,
président de l’association Retour et
Réfugiés, dit que les réfugiés qui
vivent en Jordanie n’ont pas oublié leur
identité nationale. Ils réfutent les
sionistes qui disent que la Palestine
serait une terre sans peuple. La
Palestine reste une patrie bien sacrée
et bien ancrée dans leur âme.
Les réfugiés résidant
en Jordanie sont main dans la main avec
ceux qui travaillent pour préserver leur
droit au retour sur la scène
internationale. La graine du retour, ils
la transmettent à leurs petits : la
Palestine reste toujours dans le corps,
l’esprit et l’âme des réfugiés
palestiniens, dit Ayech au correspondant
du Centre Palestinien d’Information
(CPI).
Les camps de réfugiés
palestiniens sont sous les bombes. Celui
de Daraa a été complètement détruit, ses
habitants n’ont rien pu récupérer de
leurs affaires, dit Mohammed Moussa,
membre du comité des ulémas palestiniens
de la Syrie.
Il appelle les
factions palestiniennes et les pays
arabes à s’intéresser aux réfugiés
palestiniens qui sont devenus encore une
fois réfugiés en quittant la Syrie
contre leur gré.
Et Maher Qindil,
secrétaire général de l’association de
l’amitié palestino-égyptienne, dit que
les réfugiés palestiniens en Egypte
souffraient de l’ancien régime qui
s’ingérait dans leur vie. Actuellement,
c’est l’ambassade de l’autorité
palestinienne qui le fait.
Les réfugiés
palestiniens sont des hommes, des
femmes, des enfants, dit-il au
correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI) ; il ne faut donc
pas les traiter comme des chiffres
seulement, comme des statistiques.
Il appelle l’Egypte à
inviter l’UNRWA à venir travailler dans
le pays où des milliers de réfugiés
palestiniens sont venus après les
événements de la Libye et puis de la
Syrie, entre autres.
A noter que durant
la Nakba
(la catastrophe de 1948), les bandits
armés ont utilisé la force pour chasser
les Palestiniens, pour détruire des
centaines de villes et villages
palestiniens, pour effacer tout repère
arabe et islamique.
Puis après leur
départ, les Palestiniens sont le sujet
de toute pression, de toute persécution,
de toute injustice : ils vivent dans des
camps ici et là, privés de leurs droits,
de leur citoyenneté.
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