Rapport
La femme palestinienne :
symbole de la résistance et de la mère
héroïne
CPI
Photo: CPI
Mardi 17 mars 2015
Gaza – CPI
Lors du jour mondial
de la femme, on a une forte pensée pour
les femmes palestiniennes. La femme
palestinienne est souvent martyre,
blessée, détenue ou mère de martyrs, de
blessés, de détenus. La mère
palestinienne est une héroïne et une
fabrique de héros.
Il n’est pas facile
de décrire la femme palestinienne. Au
fil du temps, elle se montre le symbole
de la dignité, de la résistance et de
grand défi à l’encontre de l’occupation
sioniste. Elle soutient son père, son
frère, son mari, son fils. Elle est
aussi partout dans la société
palestinienne, ouvrière, infirmière,
médecin, ingénieure…
Notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) était
présent au sit-in organisé dans la bande
de Gaza pour célébrer la résistance de
la femme palestinienne.
L’artisane de la résistance
Dr. Jamila Al-Shanti,
députée du Conseil Législatif
Palestinien, a participé à ce sit-in.
Elle a salué la femme palestinienne, la
qualifiant d’artisane de la résistance
et de « soutien moral et logistique de
la résistance ».
La femme
palestinienne est aussi, dit-elle, le
sujet d’une violence et d’un blocus des
plus injustes. Même sans de vraies
ressources, elle trouverait le moyen de
faire vivre sa famille.
Dans tous les détails
de la vie, dans les territoires
palestiniens, la femme souffre de
l’occupation sioniste, de ses mesures,
de ses agissements, de ses barrages
militaires. Plus d’une fois, des femmes
palestiniennes mettent au monde leur
enfant sur un barrage militaire.
C’est une souffrance
quotidienne. Elle reçoit les missiles de
l’ennemi sioniste ; elle voit sa maison
démolie ; mais elle reste patiente,
endurante, résistante.
Captive et blessée
Lorsque les occupants
sionistes se sont rendus compte du rôle
primordial de la femme palestinienne,
ils commencent à la tuer, à la blesser,
à la prendre en captivité. Depuis 1967,
des cadavres de femmes palestiniennes
sont toujours retenus par l’occupation
sioniste.
A cette occasion, la
députée a salué la femme palestinienne
qui reste, malgré tout, dans la sainte
mosquée d’Al-Aqsa, levant d’une main le
saint Coran et tenant de l’autre un
bâton pour défendre sa mosquée.
La femme
palestinienne soutient la résistance et
n’acceptera jamais d’être attaquée. « La
résistance reste une ligne rouge ; elle
représente notre dignité et notre
honneur », a enfin confirmé la députée
Al-Shanti.
Endurance et défi
Fatima Abdullah,
porte-parole du Mouvement féminin, dit
au correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) que
parmi les femmes palestiniennes se
trouvent la martyre, la blessée, la
captive, celle dont les occupants
sionistes ont démoli la maison. Dans
cette journée de la femme, la femme
palestinienne veut au moins que sa
maison soit reconstruite.
La femme
palestinienne, souligne-t-elle, a vécu
plusieurs guerres et continue à vivre
des conditions difficiles. Sa maison
doit être reconstruite ; ses droits au
travail doivent être assurés ; ses
blessures doivent soignées. Elle est
assez souvent la seule à assurer le pain
pour ses enfants.
Mme Hanan Mostapha a
participé au sit-in. Sa maison avait été
détruite. Elle n’a plus d’abri pour elle
et pour ses enfants. « Mes enfants sont
privés de choses des plus élémentaires.
Je ne peux plus payer le loyer et
assurer les besoins de mes enfants »,
dit-elle au correspondant du Centre
Palestinien d’Information (CPI).
Le monde entier devra
réagir pour la Palestine, pour Gaza,
pour la femme palestinienne assiégée.
« Il faut en finir avec le blocus,
l’injustice et la destruction », a dit
Mme Hanan Mostapha.
Pour sa part enfin,
Mme Om Mohammed a appelé à lever le
blocus, à ouvrir les points de passage,
à reconstruire Gaza. La femme
palestinienne ne pourra continuer à
survivre sous ce blocus mortellement
injuste.
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