Rapport
Les conséquences du blocus de Gaza
vues
par un rapport juridique
CPI
Photo :
CPI
Mercredi 17 janvier 2018
Gaza – CPI
Un rapport publié
par le centre « protection) pour
les droits de l’homme » donne, en
chiffres, la situation difficile de la
population de la bande de Gaza,
situation causée par le blocus
hermétique imposé par les occupants
sionistes depuis plus de onze ans. Le
rapport parle du blocus et de ses
conséquences désastreuses durant l’année
qui vient de s’achever, 2017. Le rapport de
Himaya confirme que la catastrophe
humanitaire qui frappe la bande de Gaza
s’est aggravée durant l’année 2017.
L’économie est tombée à un niveau sans
précédent. La pauvreté s’est élevée à
plus de 65%, le chômage à 50%, le niveau
de chômage le plus élevé depuis dix-neuf
ans.
Sanctions
collectives
En plus du blocus
sioniste, les mesures de l’autorité de
Ramallah ont participé à cet état de
cause.
Et puis le point de
passage de Rafah a été très peu ouvert
en 2017. Les autorités égyptiennes ne
l’ont ouvert que 21 jours. Et les forces
de l’occupation sioniste interdisent
toujours l’entrée de beaucoup de
produits dans la bande de Gaza.
Le rapport parle
aussi de la crise de l’électricité. La
plupart du temps, on n’en avait que
quatre heures par jour.
La crise sanitaire
Quant au domaine de
la santé, pendant l’année passée, le
manque de médicaments s’est aggravé.
Plus de 184 sortes de médicaments ont
totalement disparu, des médicaments
vitaux, concernant le cancer par
exemple.
Puis, les forces de
l’occupation sioniste continuent à
n’accorder qu’avec parcimonie des
autorisations aux malades ayant besoin
d’aller chercher le soin à l’étranger.
40% des demandes ont été refusées.
Et l’eau de Gaza
connaît un recul important, surtout en
qualité. L’eau souterraine est salée et
très polluée. 97%, tel est le niveau de
la pollution.
La mer de la bande
de Gaza pourrait bientôt se transformer
en marée d’eaux usagées. La mer est déjà
polluée à 73% ; on ne pourra même pas y
nager.
La construction en
recul
Le blocus a
vitalement affecté la reconstruction de
la bande de Gaza, après la guerre
agressive de 2014. Cette guerre avait
totalement détruit quelque onze mille
unités résidentielles. Seulement 5528
unités ont été reconstruites, sans
parler des maisons partiellement
détruites.
Et dans le domaine
de la pêche, beaucoup se sont retrouvés
sans emploi ; ils survivent avec les
aides sociales seulement. La production
de poissons a baissé de 4000 à 1800
tonnes seulement. La distance de pêche
est réduite à six miles seulement.
Catastrophes
humaines
La bande de Gaza va
de mal en pis, dans tous les domaines.
Le blocus de Gaza n’est qu’une sanction
collective, interdite pourtant par le
droit international et venant à
l’encontre de la quatrième convention de
Genève de 1949.
Le rapport appelle
à la fin les forces de l’occupation
sioniste à mettre un terme au blocus de
Gaza, les autorités égyptiennes à ouvrir
le point de passage de Rafah, l’autorité
palestinien à arrêter ses mesures
abusives contre Gaza, le gouvernement
palestinien à assumer ses
responsabilités, à traiter toutes les
crises, à unifier le système
administratif entre les deux parties de
la patrie : la bande de Gaza et la
Cisjordanie.
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