Rapport
Al-Ayyach vit toujours dans l'esprit des
Palestiniens
CPI
Photo: CPI
Vendredi 17 janvier 2014
Gaza – CPI
Nous vivons ces
jours-ci la 18ème
commémoration de la tombée en martyre de
Yahya Ayyach. Et à cette occasion, tous
les Palestiniens se rappellent celui que
tout le monde appelait « l’ingénieur »,
ce héros qui a laissé ses traces sur le
chemin de la résistance contre
l’occupation sioniste, celui qui a pu
ébranler tout l’Etat d’occupation.
Ceux qui étaient
jeunes à son époque se souviennent de
chacune de ses actions, de toutes les
rues et ruelles qui portent encore ses
empruntes. Ceux qui étaient encore
enfants, aujourd’hui jeunes, parlent de
ses actions héroïques et de son
héritage : une armée bien forte, les
brigades d’Al-Qassam.
Dès que le 5 janvier
est arrivé, les pages des réseaux
sociaux, Facebook et Twitter, se sont
mis en concurrence afin de présenter les
meilleures photos de l’ingénieur, lui
consacrer les meilleures des hommages,
et noter les plus belles des phrases.
Un nom
éternel
Sur sa page, Dr.
Hassan Abou Hachich, ancien directeur du
bureau d’informations du gouvernement de
Gaza, croit qu’il faut immortaliser
l’ingénieur : « Il est temps de donner
le nom de Yahya Ayyach à une rue
principale de Gaza, ainsi que de
Cisjordanie ».
Nazih Abou Aoun,
membre du Hamas et ancien captif, a
choisi la photo bien connue d’Ayyach
avec son keffieh rouge. « Aujourd’hui,
le 5 janvier, c’est la 18ème
commémoration du départ du chef des
ingénieurs martyrs Yahya Ayyach "Abou
Baraa" », a-t-il écrit sous l’image.
Par ailleurs, un
groupe de jeunes a lancé sur Facebook
une page au nom du « martyr l’ingénieur
Yahya Ayyach », sur laquelle ils ont
parlé de ses plus importantes
opérations, avec les photos adéquates.
Le poète Saber Alyyan
est un habitant du village de Beit Lahya
où l’ingénieur Ayyach est tombé en
martyre. Il a noté sur sa page que le
jour de son départ, les sionistes ont pu
dormir sans ce cauchemar appelé Ayyach.
« Le village de Beit Lahya a eu
l’honneur de recevoir ton sang, ô Abou
Baraa ».
Gaza en deuil
De son côté, Dr.
Adnan Abou Amer a écrit sur sa page que
la bande de Gaza s’était réveillée, le 5
janvier 1996, triste, silencieuse, en
attente d’un événement grave : le départ
de Yahya Ayyach.
En fait, Ayyach était
poursuivi par "Israël" et ses agents. Il
se déplaçait d’une maison à une autre,
partout dans la bande de Gaza, a-t-il
ajouté.
Dans le monde de la
résistance contre les occupants
sionistes, Ayyach reste un exemple
inimitable, bien qu’il ait laissé
derrière lui comme héritage des
générations et des générations
d’ingénieurs et de résistants prêts à
mourir pour leur cause, a souligné Dr.
Abou Amer.
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