Rapport
Les dettes sionistes,
un glaive sur le cou de la ville d'Al-Quds
CPI
Photo: CPI
Mardi 16 décembre 2014
Al-Quds occupée – CPI
Les habitants
palestiniens de la ville occupée d’Al-Quds
(Jérusalem) souffrent ces jours-ci de la
politique de la main de fer imposée par
le gouvernement de l’occupation
israélienne, suite à la révolte de la
ville contre les politiques
discriminatoires de l’occupation
sioniste et la continuation des
incursions et profanations pratiquées
contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Pour remuer encore
plus le fer dans la plaie, les équipes
et les fonctionnaires de la municipalité
de l’occupation sioniste ne cessent
d’investir les magasins commerciaux pour
relever des impôts, pour des amendes
imposées exagérément pour un oui ou pour
un non, pour démolir des bâtisses
palestiniennes sous prétexte de manque
d’autorisation.
En outre, les
occupants sionistes ne cessent
d’installer de plus en plus de barrages
militaires partout dans les rues,
ruelles et quartiers de la ville d'Al-Quds,
de mettre de gros blocs en ciment sur
leurs entrées, d’arrêter et d’enfermer
des Palestiniens sous ce régime de
« Détention administrative », d’expulser
des gens originaires de la ville.
Contraventions exagérées
Adel An-Natcha
possède un commerce de boucherie dans le
quartier d’Al-Misrara, vers le portail
Al-Amoud. Il informe le correspondant de
notre Centre Palestinien d’Information
(CPI) que la municipalité autorise la
livraison, mais si ses agents se
trouvent sur place au moment de la
livraison, ils imposent une amende de
500 shekels.
Ce ne sont pas
uniquement les commerçants qui sont le
sujet de ces amendes abusives, les
clients aussi. Ainsi, le nombre de
clients est en baisse. Ils préfèrent
aller faire leurs commissions à
l’extérieur de la ville, dans les
villages d’Al-Ayziriyya ou Ar-Ram, par
exemple, dans les villes de la
Cisjordanie dont Al-Khalil.
Les fonctionnaires de
l’impôt sont partout. Aucun commerçant,
fixe ou ambulant, n’échappe à leurs
amendes abusives, confirme An-Natcha.
Depuis des décennies,
il n’a jamais vu une telle campagne. Par
cette campagne, l’entité sioniste
voudrait imposer la sécurité, l’ordre et
la politique de la main de fer.
Ces fonctionnaires de
la municipalité abusent de leur pouvoir
de façon très exagérée. Une fois, ils
ont imposé une amende à un client pour
la simple raison qu’il avait posé ses
achats par terre, se rappelle An-Natcha.
Tout le quartier
d’Al-Mesrara souffre d’un chiffre
d’affaires en baisse, d’un manque de
parkings, du mauvais état des
infrastructures.
Tous ces agissements
font partie d’une politique sioniste
destinée à chasser les Palestiniens de
leur ville d'Al-Quds, conclut enfin An-Natcha.
Les
contraventions de la circulation
Pour sa part, le
chauffeur Abou Bilal Al-Adjlouni
confirme qu’il n’a jamais vu de campagne
de cette force. Les fonctionnaires
viennent accompagnés de grandes forces
de police et des gardes-frontières. Ces
derniers interviennent chaque fois qu’un
commerçant refuse de recevoir la
contravention qu’il juge abusive.
Au moment où le
chiffre d’affaires est en baisse
mortelle, la municipalité lui a imposé
deux amendes de 500 shekels l’une.
Les commerçants
perdent leurs clients, mais les taxes et
les impôts et le coût de la vie ne
cessent d’augmenter, dit enfin Al-Jolani.
Démolir
les maisons palestiniennes
Lundi dernier, le 1er
décembre 2014, les bulldozers de
l’occupation sioniste, épaulés par les
forces sionistes d'occupation, ont
investi le village d’Al-Isawiya et
démoli la maison de Naïm Hamdan, dit son
frère Isaac. Il n’en reste que des tas
de ciment, de ferrailles, de poussières.
La municipalité, tout
en donnant aux Palestiniens des
autorisations de construction, démolit
les maisons déjà construites, sous
prétexte d'un manque d’autorisation !
Toutes ces mesures
sionistes ne sont là que pour chasser
les Palestiniens de leur village d’Al-Isawiya,
pour sa position stratégique, étant
entourés de partout par des colonies ou
des bureaux publics sionistes.
Notons enfin que le
Palestinien Hamdan, non seulement les
autorités de l’occupation sioniste ont
démoli sa maison, mais elles l’ont de
plus mis en prison parce qu’il ne peut
payer ses dettes abusives, étant au
chômage.
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