Rapport
Par les réseaux sociaux,
"Israël" essaie de duper les jeunes
arabes !
CPI
Photo :
CPI
Dimanche 15 octobre 2017
Gaza – CPI
Les sionistes ne veulent pas occuper
seulement la terre et les lieux saints
palestiniens, mais aussi les cerveaux.
Dans ce but, ils essaient de mettre la
main où ils peuvent dans les réseaux
sociaux, en arabe de préférence. Ils
tentent de convaincre les Arabes
d’accepter l’occupation et de vivre avec
en paix.
Statistiques dangereuses
Le chercheur
palestinien Adnan Abou Amer, expert en
affaires sionistes, a publié des
chiffres montrant le grand nombre
d’Arabes qui suivent, sur les réseaux
sociaux, des personnalités israéliennes.
Plus de 46 mille suivent le compte
Twitter de Benyamin Netanyahou, premier
ministre israélien, 320 mille son compte
Facebook. Et ce n’est qu’un exemple
parmi beaucoup d’autres.
Chaque semaine, 8 à
9 millions d’Arabes, la plupart d’Iraq
et d’Egypte, contactent les comptes de
différents ministères israéliens, disent
les statistiques.
Un dossier important
Aymen ar-Rifati,
directeur du centre des études
régionales-Palestine, croit fermement
que le dossier de normalisation avec les
pays arabes est le plus important après
celui de la mainmise totale sur la
Cisjordanie et la ville d’al-Quds,
surtout du fait que certains pays arabes
commencent à se rapprocher de l’entité
d’occupation sioniste.
Le ministre
israélien de la guerre Liberman, dès
qu’il avait reçu son portefeuille, a dit
: « Nous allons travailler pour mettre
en place un site d’informations en
langue arabe reflétant nos tendances,
avec un budget de dix millions de
shekels. »
Buts et indications
Selon ar-Rifati,
ils essaient de briser les barrières
psychologiques et géographiques avec les
habitants arabes et de les convaincre de
vivre avec les occupants sionistes comme
amis ; les occupants pourraient servir
les intérêts arabes !
L’objectif
principal, confirme ar-Rifati, est de
faire tomber les jeunes arabes, de
récolter des informations, de connaître
les réactions des Palestiniens envers
telle ou telle affaire. La plupart des
dirigeants de ces sites de réseaux
sociaux sont des hommes des
renseignements, capables de falsifier
les réalités dans le but de blanchir
l’occupation et noircir la résistance
palestinienne.
Le problème,
ajoute-t-il, ce sont les jeunes arabes
qui tombent dans le panneau, en
discutant avec l’ennemi sioniste qui
utilise tout pour les duper et briser
toute barrière entre l’occupation
sioniste et les Arabes.
L’affaire est très
dangereuse, remarque ar-Rifati. Le
nombre de ces Arabes qui suivent ces
réseaux sionistes sont trop nombreux,
parfois par simple curiosité. Les jeunes
seraient influencés, en tout cas, même
si la majorité d’entre eux montrent leur
mécontentement de l’occupation sioniste.
Une minorité d’entre eux montrent tout
de même leur admiration de certaines
positions sionistes.
On a besoin, dit
enfin ar-Rifati, d’un travail sérieux
pour sensibiliser les jeunes
palestiniens contre le poison transmis
par le serpent sioniste.
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