Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité


 
Centre Palestinien
d'Information



 
Invitation à lire





Réseau Voltaire



BDS



Solidarité



Produits palestiniens





En direct d'Iran



Voix de la Russie



Agence syrienne



Palestine Solidarité
sur Facebook



 




Rapport

Le village de Beit Ola, une blessure profonde

CPI


Photo: CPI

Jeudi 15 mai 2014

Al-Khalil – CPI

Une partie des maisons du village de Beit Ola sont construites sur un terrain montagneux, une autre partie sur un terrain plat, à l’ouest de la ville d’Al-Khalil, au sud de la Cisjordanie. Depuis des centaines d’années, les habitants menaient une vie paisible, mangeant de leur terre et profitant de leurs belles sources d’eau.

Cependant, depuis que l’occupation sioniste a commencé à déchirer le corps de la Cisjordanie, depuis 1967, le village de Beit Ola, comme beaucoup d’autres, est devenu la victime de tous ces agissements pratiqués contre l’homme, la terre et l’arbre palestiniens.

Le mur de la mort

Le mur de séparation discriminatoire a dévoré une grande partie de la terre du villageois Samir Al-Amla. Le danger d’annexer l’autre partie n’est pas exclu.

Le mur a dévoré sept hectares de sa terre, a-t-il confirmé à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Les occupants sionistes l’ont menacé de confisquer les huit hectares restants, prétextant que cette terre appartient à l’Etat, bien qu’il la travaille depuis des dizaines d’années, avant ce mur mortel. Les occupants veulent la voler, loin de toute loi.

« J’ai construit une maison sur ma terre pour affirmer mon droit. Mais dès que je l’ai construite, les occupants sionistes m’ont délivré une notification m’ordonnant de la démolir. Lorsque j’ai préparé tous les papiers nécessaires, ils m’ont délivré une notification m’ordonnant de quitter la région. Et quand j’ai refusé leur ordre, ils ont coupé l’électricité, bien que la maison ait été construite depuis cinq ans », ajoute-t-il.

Il reste dans sa terre, même si cette résistance lui coûte la vie. Les occupants sionistes voudraient chasser tous les Palestiniens, au service de leurs projets coloniaux. La réponse à cette volonté machiavélique reste la résistance, une grande résistance, confirme Al-Omla.

Les problèmes des fermiers palestiniens ne s’arrêtent pas à la politique de l’occupation sioniste qui voudrait les déraciner de leur terre. Ils souffrent aussi du niveau officiel palestinien qui ne fait rien pour eux, hormis quelques visites officielles et quelques promesses en l’air.

Une terre en crise

C’était une terre verte, calme, paisible, se rappellent les habitants du village de Beit Ola. Les agressions de l’occupation sioniste et la négligence officielle palestinienne l’ont transformé en une terre en crise.

Issa Al-Omla, coordinateur du comité de résistance contre le mur de séparation discriminatoire et la colonisation du village, dit au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que le village souffre, depuis les années quatre-vingts, des agressions des occupants sionistes. Les villageois reçoivent des ordres de destruction. Ils se voir interdits d’accès à leur terre. Ils sont agressés et chassés de leur terre. Leur terre serait rasée lorsqu’ils la travaillent.

Quelque huit cents hectares de terrains du village sont menacés de confiscation, sous prétexte qu’ils sont trop près du mur de séparation discriminatoire. Ce mur en a dévoré trois mille.

Toutes sortes de souffrances

En outre, les occupants sionistes ont installé un broyeur sur les terrains du village de Beit Ola, et toutes les conséquences négatives qui vont avec, surtout sur la santé des villageois et leurs plantes.

Par ailleurs, le village souffre d’un manque affreux d’eau. Et le réseau d’eau potable est vieux et défectueux. Les autorités compétentes refusent de les remplacer et de mettre fin à la crise qui dure depuis des années. Le peu d’eau qui arrive au village ne répond pas aux besoins des habitants du village au nombre de quinze mille.

Et les occupants sionistes ont détruit le réseau qui fournissait l’électricité à la partie ouest du village.

Agressions, confiscations de terrains, démolitions de maisons, manque d’eau, absence d’électricité, la liste des souffrances du villageois est longue. Malgré toutes les souffrances, la population reste attachée à sa terre, en attendant un jour meilleur, le jour de liberté.

 

 

   

Les rapports du CPI
Les opinions du CPI
Les dernières mises à jour



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Parrainage :

Rentabilisez efficacement votre site

 


Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses

Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Chérif Abdedaïm

Chroniques et entretiens

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Allain Jules

Infos au Kärcher
 
Le Saqr
Analyses