Rapport
Le bombardement de Gaza et
l’équilibre de dissuasion
CPI
Photo du
CPI
Mercredi 15 février 2017
Gaza – CPI
Depuis la fin de l’agression sioniste
contre la bande de Gaza, en 2014, une
sorte de calme règne sur les frontières
de la bande de Gaza, à part lors de
quelques courtes périodes de tensions et
d’escalades. L’escalade viendrait après
la tombée d’une roquette dans une
colonie sioniste, les forces de
l’occupation sioniste y répondraient par
un feu nourri et bombarderaient des
objectifs stratégiques appartenant à la
résistance.
Un
analyste militaire sioniste a destiné un
message à la direction de l’armée de
l’occupation l’exhortant à ne pas
exercer trop de pressions sur le
mouvement du Hamas, afin que le
mouvement ne soit pas obligé de briser
le calme actuel.
Le
Hamas et "Israël", tous les deux, ne
cherchent pas la guerre, au moins
actuellement. Mais "Israël" a mis de
l’huile sur le feu et a tiré très
violemment, en réplique à la tombée
d’une roquette dans la colonie d’Asqalan.
C’est une tentative du ministre de la
guerre sioniste Liberman d’appliquer ses
menaces : la bande de Gaza recevrait
cinquante missiles contre un seul obus
tiré par ses résistants.
Pour
sa part, le mouvement du Hamas a fait
comprendre qu’il ne permettrait pas la
continuation de l’agression contre la
bande de Gaza. Le mouvement se
trouverait obligé de répliquer à
l’agression.
Non à
la guerre !
Le
chercheur Mohammed Moslih confirme que
malgré tout, les occupants sionistes ne
voudraient pas pousser l’escalade
jusqu’à la guerre. L’affaire, c’est que
Liberman répond par un feu nourri
simplement pour ne pas perdre la face.
Par
cette escalade, probablement Benyamin
Netanyahou, premier ministre israélien,
voudrait trouver une porte de sortie
pour sa crise intérieure.
De son
côté, l’analyste militaire Youssef al-Charqawi
pense qu’"Israël" essaie de montrer son
arrogance et de briser le moral du
peuple palestinien, en profitant de
l’arrivée du président américain Donald
Trump.
Il
pense que la résistance devrait
répliquer de temps à autre, afin de
briser l’équilibre de persuasion que
l’occupation sioniste voudrait imposer
contre la bande de Gaza.
L’occupation voudrait laisser la
résistance de Gaza et du Sud du Liban
toujours sous pression, dit l’expert
militaire au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information. Et
lorsque plusieurs fois, la résistance ne
réplique pas, cette résistance perdra
certainement sa crédibilité et sa
popularité.
La
première ligne
Loin
de toutes ces politiques locales,
régionales et internationales quant à
l’escalade de l’occupation contre Gaza,
ce sont les tunnels et les sites de la
résistance qui sont dans le viseur de
l’occupation.
L’analyste al-Charqawi confirme que
viser les sites d’observation de la
résistance, près des frontières, ne
serait que pour neutraliser les armes
anti-char, le point faible de
l’occupation, cette occupation qui ne
voudrait que combattre sur le terrain de
l’adversaire.
Quant
à l’analyste Moslih, il remarque
qu’après la guerre de 2014, l’occupation
essaie de faire subir à la résistance
des pertes stratégiques des plus
importantes, en visant les tunnels et
casernes.
Il
conclut que les occupants sionistes sont
très mécontents de voir bien équipés les
sites d’observation de la résistance
palestinienne vers la ligne de
séparation. Ces occupants profitent de
tout tir venant de Gaza pour bombarder
les tunnels de la résistance qui ont
coûté cher, en efforts et en argent.
Les
rapports du CPI
Les dernières mises à jour
|