Rapport
La Grande-Bretagne refuse toujours de
présenter ses excuses pour la
déclaration Balfour !
CPI
Photo :
CPI
Mardi 14 novembre 2017
Gaza – CPI
Le peuple
palestinien attend toujours des excuses
de la part de la Grande-Bretagne pour
son grand crime, le crime de la
déclaration Balfour, poussant un peuple
complet vers l’exil. La Grande-Bretagne
refuse cependant de le faire et de faire
attention à toutes ces pétitions
exigeant ces excuses. Pire, le
gouvernement britannique célèbre le
centenaire de cette déclaration et
invite Benyamin Netanyahou, premier
ministre israélien, pour participer à
cette célébration.p> Notre Centre
Palestinien d’Information a rencontré
deux experts : un homme de loi et un
analyste politique. Ils pensent qu’il
est presque impossible que la
Grande-Bretagne présente ses excuses.
C’est aux Arabes de prendre une position
unie pour la pousser à le faire.
L’expert politique
Azzam at-Tamimi pense que les conditions
dans lesquelles est née la déclaration
de Balfour doivent être étudiées de
façon profonde, afin de comprendre le
contexte historique de sa naissance. Ce
n’est pas un simple incident pour qu’on
puisse parler de ses conséquences, sinon
il faut parler de la destruction de
l’entité sioniste.
At-Timimi attire
l’attention sur le gouvernement
britannique qui favorise totalement
l’entité sioniste, à l’encontre de
l’opinion générale britannique. Cette
opinion a reconnu un bon développement
positif au profit de la cause
palestinienne, ces trois dernières
décennies, depuis l’intifada de décembre
1987 plus exactement.
On ne pourrait
beaucoup compter sur un changement de la
politique britannique, mais sur le
changement des situations dans les pays
arabes, confirme l’universitaire.
A noter que nous
venons de vivre le centenaire de la
signature de la déclaration Balfour,
cette déclaration qui a donné la terre
palestinienne à ceux qui ne la méritent
pas, qui viennent d’ailleurs. Le peuple
palestinien souffre toujours et de plus
en plus des conséquences de cette
promesse.
Le rôle à jouer
Pour sa part, Abou
al-Hamid Chaaban, expert en droit
international, insiste sur la nécessité
d’avoir une position arabe unie, sur le
niveau officiel comme sur le niveau
populaire, afin de mettre un terme aux
conséquences de la déclaration Balfour.
Il faut l’union. Il faut aussi des
affrontements économiques, culturels,
médiatiques, politiques, sur le niveau
international, afin de pousser la
Grande-Bretagne à présenter ses excuses.
Occupation illégale
La déclaration
Balfour avait été annoncée au moment où
la Grande-Bretagne occupait la Palestine
et d’autres pays arabes. C’était une
occupation illégale ; toutes ses lois
sont donc illégales.
Le problème, c’est
que beaucoup de régimes arabes courent
pour obtenir l’amitié de l’entité
sioniste, puis la balance mondiale est
au profit de l’entité sioniste. Il est
donc difficile d’obtenir des excuses de
la part de la Grande-Bretagne, dit
l’écrivain Azzam at-Timimi.
L’affrontement
La meilleure façon
serait de porter plaintes contre la
Grande-Bretagne, pour l’obliger à aider
le peuple palestinien à retourner sur sa
terre, dans sa patrie, suggère l’homme
de loi Chaaban. Il appelle finalement à
considérer le 2 novembre de chaque année
comme un jour mondial contre la
colonisation. Le 2 novembre, tout le
monde sortira pour manifester contre
l’Etat d’occupation et ses colonies dans
les territoires palestiniens.
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