Rapport
La cour d'al-Ibrahimieh,
une judaïsation contre l'identité
palestinienne
CPI
Photo: CPI
Lundi 12 décembre 2016
Al-Khalil – CPI
Les Israéliens continuent à tourner le
couteau dans la plaie palestinienne. La
Palestine souffre de plus en plus de
blessures et de malformations très
difficiles à rétablir. Le couteau de la
judaïsation et le scalpel de la
colonisation font rage partout. Par
exemple, le cœur de la ville d’al-Khalil
en souffre. Récemment, les occupants
sionistes ont mis la main sur la cour de
l’école « al-Ibrahimieh ».
En effet, les forces de l’occupation
sioniste ont récemment mis la main sur
la cour de l’école « al-Ibrahimieh »,
non loin du saint sanctuaire d’al-Ibrahimi.
Les sionistes se préparent pour y
construire quelque chose appartenant à
leur culture, une judaïsation directe.
La cour est connue par les habitants de
la ville d’al-Khalil sous le nom d'al-Bostan
(le jardin). C’est un leg appartenant
aux héritiers du hadj Saïd et du cheikh
Rajab Bayoud at-Timimi, loué par le
bureau de l’éducation de la municipalité
d’al-Khalil.
Nouvelles constructions
Amad Hamdan, directeur du comité de la
réhabilitation de la ville d’al-Khalil,
confirme que cette agression sioniste
n’est pas la première, ni la dernière.
Une partie de la cour a déjà été
transformée en point militaire.
Hamdan parle à notre Centre Palestinien
d’Information des agissements sionistes.
La mainmise sioniste sur la cour al-Mahdieh
fait partie de la politique destinée à
étouffer les habitants de l’ancien bourg
d’al-Khalil, à étouffer ses
établissements sociaux et éducatifs et
les obliger à fermer leurs portes, afin
d'y mettre la main dessus, afin de les
transformer en points coloniaux, afin de
créer une nouvelle réalité du terrain.
La municipalité d’al-Khalil, la
locatrice de la terre, a porté plainte
auprès de la police israélienne,
demandant à libérer la cour de l’école.
Envies anciennes
Hadj Mohammed Abou Saniyya, 75 ans, est
un bon témoin de la politique menée à
l’encontre de l’école « al-Ibrahimieh ».
Il dit au correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information : « Après
l’occupation sioniste de la ville
d’al-Khalil en 1967, elle a imposé sa
mainmise militaire sur le cœur de la
ville, a commencé à mettre la main sur
ses bâtiments, à judaïser les immeubles
vides. »
En 1975, ajoute-t-il, les forces de
l’occupation sioniste ont interdit aux
élèves de l’école « al-Ibrahimieh »
d’utiliser leur cour. L’école s’est
trouvée obligée d'y consacrer une autre
cour, plus petite.
Puis les forces de l’occupation sioniste
l’ont transformée en parking pour leurs
voitures militaires. Ainsi, le lieu a
perdu son aspect centenaire, résume Abou
Saniyya.
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