Rapport
Le village de Safarine en conflit de
survie face à l’occupation et la
marginalisation !
CPI
Photo :
CPI
Mardi 12 septembre 2017
Naplouse – CPI
Sur un mont un peu
haut, entre les départements de Naplouse
et de se hisse le village de
Safarine. Safarine lutte pour exister,
pour garder son histoire ancestrale,
pour faire face à l’occupation et à ses
agissements qui cherchent à pousser les
Palestiniens à quitter leur village. Le nombre de
villageois ne dépasse les mille
personnes. Les conditions économiques et
sociales difficiles, causées par
l’occupation sioniste, les poussent vers
la porte de sortie.
Le village de
Safarine se trouve à vingt kilomètres au
sud-est de la ville de Tulkarem. Il est
d’une surface d’environ cent hectares.
Moins de vingt hectares en sont
construits seulement, après le départ de
la plupart de ses habitants.
Le nombre de
villageois est en baisse, en haut leur
nombre vivant à l’étranger. Plus de
vingt-deux mille des personnes
originaires de ce village habitent dans
la ville de Tulkarem, huit mille en
Jordanie, selon les statistiques du
conseil municipal du village.
La marginalisation
L’ancien président
du conseil municipal Aïd Mahmoud pense
que la raison principale de ces départs
est le manque de services ; le village
est marginalisé.
Les villageois
partent vers Tulkarem, sur la vallée
orientale, sur la route de Qalqilia où
ils construisent leurs maisons et ne
retournent plus à leur village.
Un lieu de savants
Talal Chaqour,
l’actuelle président du conseil
municipal du village de Safarine, se
trouve fier de constater que le cheikh
Mohammed as-Safarini, originaire du
village, est le cheikh de la doctrine
safarienne. Ses livres sont étudiés à
l’université al-Azhar du Caire et en
Arabie Saoudite. Parmi ses livres, il y
a celui qui parle de l’histoire du
Prophète Mohammed, « Maaridj al-Anwar
as-Saniy fi sirat an-Nabi al-mokhtar »,
en deux volumes.
Le village de
Safarine a la malchance de se trouver
vers une route déviatrice empruntée par
les colons d’Anab. Le village n’est
jamais tranquille. Les colons n’arrêtent
pas leurs agissements. Ils ont mis la
main sur les ruines du lieu historique
de Samara. Ils volent ses richesses et
ferment ladite route. Puis les
transports reliant Naplouse à Tulkarem
en manquent vitalement, dit finalement
Chaqour.
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