Rapport
En "Israël", le « terrorisme juif »,
condamné en public, soutenu en privé !
CPI
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CPI
Vendredi 14 août 2015
An-Nassira (Nazareth) – CPI
Les médias de l’occupation sioniste
essaient d’extérioriser un discours
équilibré, quand ils parlent de ces
actes de terrorisme commis récemment par
des colons juifs.
Notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) remarque que les
occupants sionistes essaient de montrer
un nouveau visage quant au crime commis
contre le jeune Mohammed Abou Khodayyer
et contre le bébé Ali Dawabsha, brûlé
vif, en passant par d’autres crimes
moins médiatisés. Ils sont allés jusqu’à
qualifier les groupes de colons de
« terroristes ».
Benyamin Netanyahu, le premier
ministre israélien, de l’hôpital où se
trouvait la famille de Dawabsha, a
appelé Abou Mazen, président de
l’autorité palestinienne, pour lui
demander une coopération dans la lutte
contre le terrorisme aussi bien
palestinien que juif.
Ce n’est plus un tabou pour les
médias sionistes de répéter « le
terrorisme juif ».
Les occupants sionistes tentent de se
donner une image juste, mais leurs
médias ne peuvent cacher toute la
vérité ; ils confirment le fait que les
colons sont le fer de lance de l’armée
de l’occupation sioniste.
Une hostilité apparente
Le journal hébreu Haaretz a dévoilé
que les services israéliens de sécurité
sont désormais convaincus que le crime
commis contre la famille Dawabsha et les
dizaines d’autres incendies perpétrés
contre les mosquées, les églises et les
maisons palestiniennes ont pour but de
déstabiliser l’actuel gouvernement
israélien.
En effet, les extrémistes de la
droite israélienne travaillent partout
en Palestine, même à l’intérieur de la
Ligne verte. Ils veulent dissuader le
gouvernement et l’armée de l’occupation
sioniste de réaliser toute tentative
d’évacuer les colons qui occupent les
monts et les collines de la Cisjordanie.
Soutien sans faille
La dixième chaîne israélienne a levé
le voile sur le soutien sans faille du
gouvernement israélien donné aux
terroristes de l’extrême droite. Leurs
familles sont même exemptes d’impôts.
Ainsi, le « terrorisme juif » est
soutenu financièrement par l’Etat
hébreu, confirme ladite chaîne. Pire,
les familles dont les enfants sont
emprisonnés pour des crimes commis
contre des Palestiniens reçoivent des
aides allant jusqu’à des dizaines de
milliers de dollars.
Pour l’anecdote, Haaretz raconte
qu’un groupe de colons a mis la main sur
un lieu évacué par l’armée de
l’occupation sioniste ; et bien que
cette armée considère cet acte illégal,
elle fournit aux colons occupants de
l’eau et de l’électricité.
Des réactions bien
fades
Que Benyamin Netanyahu qualifie le
crime hideux dans lequel un enfant
palestinien du village de Doma a été
brûlé vif de « terrorisme juif », cela
n’est qu’une tentative visant à absorber
la colère de la rue palestinienne,
disent des analystes, une tentative
échouée.
En fait, au moment où il condamne cet
acte, Netanyahou ordonne la construction
d’encore plus d’unités résidentielles,
en confisquant plus de terrains
palestiniens, profitant d’un silence
palestinien et international bien
morbide.
Le problème réside aussi dans la
réaction de l’autorité officielle
palestinienne qui a répondu au
terrorisme juif en endurcissant sa
position contre les Palestiniens, par
plus de coordination avec les occupants
sionistes, par une protection faite à
ces colons qui étaient entrés dans les
territoires d’Ariha (Jéricho), par le
bon accueil réservé au président du
parti sioniste de Mertz et au président
du service sioniste de sécurité
intérieure (Shabak) !
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