Rapport
Avec son corps amaigri,
Al-Qiq défie le bourreau de l’occupation
CPI
Photo: CPI
Vendredi 12 février 2016
Al-Khalil – CPI
Le journaliste Mohammed Al-Qiq,
détenu dans les prisons sionistes,
poursuit sa grève de la faim et continue
à défier les bourreaux de l’occupation,
en dépit de son corps maigre et sa voix
faible. Il vient de refuser une décision
de la cour suprême israélienne lui
proposant de suspendre sa « Détention
administrative », de le laisser dans
l’hôpital d’Affoleh ; il insiste à
continuer son combat des intestins, sa
grève de la faim jusqu’à la liberté ou
jusqu’au martyre.
Les mots sortent faibles et
interrompus de la gorge de notre
gréviste Al-Qiq ; ils sont cependant
plus forts que le vent, défiant les
occupants et leurs agissements : « Je
n’arrête pas ma grève si je n’obtiens
pas ma liberté ». Il se montre confiant
de sa victoire. Il est désormais le
captif symbole. Il a eu le courage de
refuser la décision de la cour suprême
sioniste, de refuser de stopper sa
grève, de refuser leur conspiration.
Un combat d’honneur
Mohammed montre une volonté d’acier,
sa famille aussi. Elle mène un combat
exceptionnel pour rassembler une forte
solidarité avec son fils héro.
Cheikh Abou Islam, père de Mohammed
Al-Qiq, parle au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information (CPI).
Il dit qu’ils ont refusé de rendre
visite à leur fils, tant qu’il est dans
les hôpitaux de l’occupation sioniste.
Ils ne veulent pas être menés par le nez
par la conspiration des occupants
sionistes et leurs tribunaux.
Après soixante-treize jours de grève,
l’état de santé de Mohammed s’est bien
détérioré, dit le père. Son père est
bien triste, mais fier :
« Sans aucun doute, nous sommes
tristes pour l’état de Mohammed,
détérioré par l’injustice de
l’occupation. En tout cas, nous savons
que Mohammed a raison, qu’il mène un
combat véridique et honorifique. Son
combat aura des effets positifs sur
l’avenir de tous les captifs. »
Conspiration contre
résistance
Mme Chalach, l’épouse du captif en
grève de la faim, est sûre que les
occupants sionistes font tout pour
briser la résistance historique de son
mari. Ils veulent qu’il arrête sa grève,
en lui promettant de suspendre sa
« Détention administrative ». Elle est
sûre qu’ils l’amèneront en prison dès
qu’il arrête sa grève.
La suspension d’un jugement est bien
étonnant, dit-elle. L’utilisation de ce
terme, inconnu dans les tribunaux
militaires, est la meilleure preuve que
les sionistes mènent une conspiration
pour briser la résistance de son époux.
Un combat en succès
Nazar Ramadan, député du conseil
législatif palestinien, voit dans le
combat de Mohammed Al-Qiq un fort
succès, en les mettant dans une gêne
totale par son endurance magnifique.
Après soixante-dix jours, Al-Qiq ne
prend que de l’eau pure, même sans sel.
C’est une grève sans précédent, jamais
vue dans toutes les grèves aussi bien
collectives qu’individuelles.
Le député Ramadan a remarqué que le
gréviste Mohammed parlait très très
lentement, refusant les propositions des
occupants sionistes qui sont de plus en
plus sûrs qu’il va vers la mort, avec
détermination.
Il remarque aussi le travail
magnifique de sa famille pour faire
bouger les choses et la rue
palestinienne, arabe et internationale,
en menant des activités, non partisanes,
pour attirer l’attention de tout le
monde vers la cause d’Al-Qiq.
Enfin, le député Ramadan a salué le
rôle de la femme d’d’Al-Qiq, qui donne
un discours bien équilibré, bien
énergique, efficace pour mobiliser un
grand mouvement de solidarité avec la
cause de notre gréviste, le héro
Mohammed Al-Qiq.
Les
rapports du CPI
Le
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Le dossier soulèvement octobre 2015
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