Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité


 
Centre Palestinien
d'Information



 
Invitation à lire





Réseau Voltaire



BDS



Solidarité



Produits palestiniens



En direct d'Iran



Voix de la Russie



Agence syrienne



Palestine Solidarité
sur Facebook



 




Rapport

Un cybercafé au nom de la Résistance
dans le camp de Jénine

CPI


Photo: CPI

Mardi 11 février 2014

Le jeune Mahmoud Abou Hachich vient d’ouvrir un cybercafé dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine. Il lui a donné le nom suivant : "Internet de la Résistance", faisant fi de tous les problèmes que cette nomination peut engendrer, aussi bien de la part des occupants sionistes que de la part des services de l’autorité de Ramallah.

"Internet de la résistance", Abou Hachich l’a écrit sur une grande pancarte qu’il a placée sur l’ancien bâtiment qui fait partie de l’ancienne gare ottomane et qui se trouve au centre du camp de Jénine.

L’audace du jeune homme va encore plus loin : il a hissé un drapeau du mouvement de la résistance islamique Hamas d’un côté de la pancarte et un drapeau du mouvement du Djihad Islamique de l’autre côté.

La résistance partout

Dès l’entrée du cybercafé, on remarque la résistance présente partout, dans chacun de ses coins. Au centre, deux grandes photos de deux jeunes martyrs : le martyr Islam Al-Tobassi, tué il y a trois mois, et le martyr Nafï As-Saadi, tué il y a un mois et demi. Les deux martyrs étaient étudiants et camarades avec le propriétaire du café.

Dans la salle intérieure, embellissent les murs des drapeaux verts, noirs et jaunes représentant les trois principales factions palestiniennes, à savoir le Fatah, le Hamas et le Djihad Islamique, des photos de certains martyrs du camp et une photo du cheikh Jamal Abou Al-Haïja, le plus notable parmi les captifs du camp.

Puis des chants nationaux imprègnent le climat du café. Dans ce climat, le jeune propriétaire Abou Hachich dit au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) : « J’ai donné ce nom à mon cybercafé pour immortaliser la résistance héroïque du camp de Jénine menée contre l’invasion de l’occupation sioniste en 2002, la résistance pendant une dizaine de jours contre une armée régulière munie par d’armes des plus sophistiquées ».

Les occupants sionistes n’arrivent toujours pas à porter dans leur cœur le camp de Jénine. Ils l’envahissent quasi-quotidiennement, donnent l’assaut à ses maisons, y arrêtent les jeunes et les moins jeunes, y cherchent les résistants, ajoute le jeune propriétaire.

Message d’union

Pour ce qui est des drapeaux de couleurs différentes de diverses factions palestiniennes, le jeune Mahmoud confirme que son cybercafé devient un lieu de rencontre de jeunes de toutes les tendances, c’est un lieu d’union nationale.

Et l’union nationale est la base de la résistance. La résistance a été en bonne santé avant que la division ne déchire la patrie. En tout cas, les jeunes du camp de Jénine, les occupants sionistes ne peuvent pas les diviser pour mieux régner, dit-il.

Les difficultés de la nomination

Et en ce qui concerne les problèmes que cette nomination de résistance pourra engendrer, Mahmoud est prêt à en assumer les conséquences. Il sait qu’à tout moment, le local pourra être investi par les agents de l’autorité de Ramallah ou de l’occupation sioniste et il en fait fi. Toute maison palestinienne pourra être l’objet de ces invasions.

« La résistance est un honneur. Beaucoup de clients me disent qu’ils ont l’honneur d’entrer dans ce local qui porte le nom de la résistance », dit-il fièrement.

Des clients en grand nombre

Bien que le café ne soit ouvert que depuis peu de temps, les clients se comptent par dizaines. Ils sont obligés de faire la queue pour s’asseoir et pour participer aux jeux vidéo.

Le jeune Abdou Ar-Rahman vient toujours au café. Il est content de voir cette atmosphère de résistance. « Notre peuple palestinien a urgemment besoin d’union nationale. Puis nous aimons la résistance, car nous constatons que l’occupation sioniste ne veut pas la paix, cet ennemi ne comprend que le langage de la résistance ».

Pour sa part, le jeune Ahmed, 15 ans, dit qu’il était tout petit lorsque la bataille du camp de Jénine a eu lieu. Cependant, je remarque les crimes de cet occupant tous les jours dans le camp. L’occupant sera dans l’erreur s’il croit qu’en tuant un de nos jeunes, nous serons plus faibles ».

Lorsque nous faisons nos adieux à un de nos jeunes, nous nous attachons encore plus à la résistance, et notre envie de nous venger de cet occupant sera plus forte. Nous voulons nous venger de cet occupant qui tue nos frères, nous prive de notre terre et nous laisse vivre dans des conditions très difficiles dans les camps des réfugiés, conclut Ahmed.

 

 

   

Les rapports du CPI
Les opinions du CPI
Les dernières mises à jour



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Parrainage :

Rentabilisez efficacement votre site

 


Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses

Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Ahmed Halfaoui

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Allain Jules

Infos au Kärcher