Rapport
Les balles de l’occupation s’acharnent
contre
le manifestant pacifique al-Issawi
!
CPI
Photo :
CPI
Samedi 10 février 2018
Gaza – CPI
Pour la cinquième
fois, le jeune Mahmoud al-Issawi, 24
ans, connu sous le nom d’Attef, a été
blessé par les balles des soldats de
l'occupation sioniste. Pourtant, il ne
fait, chaque fois, que participer aux
protestations pacifiques vers la ligne
frontalière de Gaza. La dernière fois,
c’était en décembre dernier, en 2017. Le
jeune al-Issawi a été blessé au moment
où il participait aux manifestations
pacifiques sorties protester contre la
déclaration du président américain
Donald Trump considérant la ville
palestinienne d’al-Quds comme la
capitale d’"Israël".
Chaque fois, ses
blessures sont différentes. Ses nerfs ne
supportent plus de douleurs
supplémentaires, surtout après sa
cinquième blessure. Cette cinquième
fois, une balle a explosé son genou
gauche.
Un blessé permanent
Le jeune
Palestinien al-Issawi est connu sur
Facebook comme étant « l’amoureux de
l’Intifada ». En fait, en dépit de ses
blessures, qui ne sont même pas encore
cicatrisées, il continue d’aller vers la
ligne frontalière, pour protester contre
le blocus de Gaza, contre les agressions
sionistes à répétition menées contre les
Palestiniens et contre leurs lieux
saints. Il a été blessé à cinq reprises,
mais il est même prêt à recevoir la
dixième balle pour sa cause, dit-il.
La dernière fois,
le jeune al-Issawi est parti vers les
frontières, avec des centaines de
jeunes. A trente mètres des frontières,
les snipers de l’occupation sioniste,
protégés par leurs tas de sables, ont
commencé à ouvrir le feu. Al-Issawi a eu
sa part dans son genou. Dans la
clinique, les médecins ont retenu son
genou par une barre métallique.
Les jeunes ne
faisaient que manifester et brûler des
pneus, lorsque les soldats de
l’occupation ont ouvert le feu et le gaz
sur les manifestants et blessé al-Issawi.
Al-Issawi a pris une balle dans le genou
et a rampé à terre pour atteindre
l’ambulance qui l’a sauvé avec quatre
poches de sang.
La première fois
Al-Issawi a été
blessé pour la première fois le 16
octobre 2015. Cette fois aussi, il ne
faisait que participer aux
manifestations pacifiques sur les
frontières du camp d’al-Baridj, au début
de l’Intifada d’al-Aqsa. Il a été blessé
dans le pied.
Au total, Al-Issawi
a reçu une balle au genou gauche, une à
la cuisse droite, une troisième dans le
pied gauche, une quatrième dans le genou
droit, dit-il au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information.
Douleurs
permanentes
Son corps perforé
l’empêche de bouger autrement que sur un
fauteuil roulant. Ses douleurs ne
cessent jamais, jour et nuit. Il
s’étonne de voir les occupants tirer en
direction des jeunes et mêmes des
enfants qui ne font que manifester, au
pire brûler des pneus et jeter de
simples pierres.
Al-Issawi souffre
de ses douleurs et d’une situation
financière très mauvaise, situation
difficile en cette période difficile où
il a besoin de médicaments et de
différents soins médicaux.
Une fois, al-Issawi
a été témoin d’un crime, l’assassinat de
l’enfant palestinien Abdou ar-Rahman ad-Dabbagh
par les occupants sionistes. Il a pu
désigner le fusil assassin, malgré les
tentatives des occupants pour le duper.
A noter enfin que
des centaines de jeunes et d’enfants
palestiniens sont le sujet de tirs
sionistes quotidiens, tout au long des
frontières avec les territoires
palestiniens occupés en 1948. Des
dizaines de Palestiniens sont tombés en
martyre, beaucoup ont trouvé leurs
membres mutilés.
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