Rapport
Le cheikh Molhis, serviteur du saint
Coran,
quitte ce bas-monde !
CPI
Photo: CPI
Vendredi 9 septembre 2016
Naplouse – CPI
Après de longues décennies au
service du saint Coran et la science
islamique, après une vieillesse passée
dans la bienfaisance, après une longue
vie d’éducation dans les arts de la
récitation du saint Coran, le cheikh
Mohammed Saïd Molhis nous quitte et
quitte ce bas-monde.
Le cheikh de récitation
En effet, vendredi dernier, la
radio du saint Coran a annoncé la mort
du cheikh Mohammed Saïd Molhis, 90 ans,
le fondateur de cette radio diffusée de
la ville de Naplouse. C’est une grande
perte pour la science, pour ses élèves.
Son fils Nouriddin Molhis se
montre fier du patrimoine laissé par son
père pour les générations à venir. Il se
montre fier chaque fois qu’il rencontre
un jeune qui avait été un élève de son
père.
Nouriddin a appris de son père
l’amour du saint Coran, les sciences de
sa récitation. Son père continuait à
répandre ces sciences, défiant son âge
bien avancé.
Le grand donateur
Des dizaines de milliers de
Palestiniens avaient appris le saint
Coran et sa récitation, dit le cheikh
Ahmed Chobach, le mufti du département
de Naplouse. Il mérite le titre de
« cheikh de la Palestine en science de
la récitation du saint Coran ».
Le cheikh Ahmed Charaf est
conférencier à l’université d’al-Najah.
Il est fier d’avoir été un élève du
cheikh Molhis. Tous les mosquées de la
ville de Naplouse annoncent le départ du
cheikh de la Palestine, dit-il.
Longue vie et long
parcours
Le chercheur Sari Samour
confirme que la famille de Molhis, avant
la Nakba (la catastrophe de 1948), se
déplaçait entre la ville de Haïfa et la
ville de Naplouse, en tant que
commerçants. Déjà, à l’école primaire,
il s’est montré précoce, psalmodiant le
saint Coran de la plus belle des façons,
recevant un exemplaire du saint Coran
comme prix.
Durant la Nakba, le cheikh
Molhis a perdu son frère. Et sa famille
a perdu beaucoup de ses biens.
Puis à Naplouse, encore jeune,
il apprenait la récitation du saint
Coran, dans la grande mosquée d’al-Salahi.
Il y prenait des notes. Il posait
beaucoup de questions, agaçant son
cheikh qui commençait à ne pas accepter
ses questions et ses objections, surtout
parce qu’il était le plus petit des ses
élèves.
Le cheikh imam
Dans sa jeunesse, notre défunt
cheikh a travaillé comme imam de la
mosquée al-Hanbali. Il y donnait aussi
des leçons de récitation, le jour, et le
soir à l’institut islamique de la ville
de Naplouse, pendant quelques années.
Ensuite, il a déménagé vers la ville de
Baqa al-Gharbiyya, à l’intérieur de la
ligne verte. Le lieu, où il travaillait,
est devenu plus tard une faculté de
sciences islamiques indépendante.
Il a donné des cours pour trois
générations. Mais la politique de
fermeture de l’occupation sioniste l’a
obligé, après vingt ans de travail, à
quitter le lieu.
Après la constitution de
l’autorité palestinienne, il est
officiellement devenu le directeur
général de tous les lecteurs du Nord de
la Palestine. Et lui et le cheikh
Mohammed Bana ont fondé la radio du
saint Coran, dans la ville de Naplouse,
en 1998.
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