Rapport
L’aéroport de Ben Gourion, image de
l’échec
de la guerre sioniste contre Gaza
CPI
Photo:
CPI
Lundi 8 septembre 2014
Gaza – CPI
Les occupants
sionistes ont mené une guerre des plus
dévastatrices contre la bande de Gaza.
Mais la résistance palestinienne a pu
défier leur machine de guerre, la plus
puissante de la région. Et l’aéroport de
Ben Gourion en est le symbole. A travers
cet aéroport, la résistance
palestinienne a pu imposer l’équilibre
des forces et l’usure de l’économie
israélienne.
Des milieux
économiques sionistes avouent que la
fréquentation de l’aéroport de Ben
Gourion a baissé de 26.4%, l’aéroport
ayant été sous la menace de la
résistance.
Le journal hébreu
Maariv a confirmé, dans son numéro du
dimanche 25 août, que ces pertes
pourraient être révisées vers le haut.
Ces pertes font partie des pertes de
tous les services économiques et vitaux
de l’Entité sioniste. Ces chiffres sont
petits, car on n’a pas encore tout
compté, disent des experts économiques.
Des
aéroports alternatifs
Mohammed Bachar
travaille dans le secteur du tourisme.
Il remarque que, pendant l’agression
sioniste contre la bande de Gaza,
partout dans les aéroports du monde, il
est devenu fréquent de voir des panneaux
annonçant l’annulation des voyages
partant vers "Israël", ce qui a créé un
état de panique sans précédent.
L’aéroport de Ben
Gourion a perdu sa réputation de lieu
sûr. C’est la première fois que l’entité
sioniste se trouve obligée d’arrêter le
travail dans cet aéroport, même
partiellement.
La chute de l’avion
malaisien par un missile égaré en dessus
de l’Ukraine, pendant la guerre contre
Gaza, a causé un grand tort à l’aéroport
de Ben Gourion, souligne-t-il. En fait,
les dires du gouvernement de
l’occupation israélienne que les
roquettes de la résistance palestinienne
ne sont pas précises n’ont pas eu
d’effet, un missile égaré pourrait à
tout moment causer une catastrophe comme
cela a été le cas en Ukraine.
Une
confiance perdue
Mohammed Abou Mottar,
Palestinien des territoires occupés en
1948, a l’habitude de voyager en
empruntant l’aéroport de Ben Gourion. Il
n’y a jamais vu la fréquentation si
basse. C’est remarquable à l’œil nu,
confirme-t-il.
Les autorités de
l’occupation sioniste mènent des
campagnes de désinformation pour que la
situation semble normale. En vain.
Personne n’est dupe. Les juifs eux-mêmes
ne croient plus aux paroles de leur
gouvernement.
L’atterrissement
d’une roquette de la résistance
palestinienne aux environs de l’aéroport
et d’une autre sur ses murs n’a pas
arrangé les choses.
Le Palestinien
Mohammed Chadad, de la ville de Tulkarem,
remarque que les avions étaient obligés
de changer leurs lignes. Ils passaient
par la Cisjordanie, comme une
alternative à leurs couloirs habituels.
Il ajoute finalement
que les habitants de la ville de
Tulkarem entendaient le bruit des avions
israéliens, un cas inexistant avant la
guerre contre la bande de Gaza. Ce bruit
était une source de joie. En fait, les
habitants de cette ville palestinienne
étaient contents de voir la résistance
palestinienne réussir à perturber le
ciel pour les occupants sionistes et à
brûler la terre en dessous de leurs
soldats.
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